
La DGCCRF contrôle chaque année la loyauté des informations fournies aux consommateurs quant à la teneur en eau des volailles. En effet, une teneur excessive en eau alourdit le produit et permet donc d’augmenter leur prix. C’est pourquoi un règlement européen impose des autocontrôles réguliers de la part des abattoirs et des ateliers de découpe, ainsi que des vérifications périodiques de la part des autorités de contrôle, dans le but de s’assurer que la teneur en eau des poulets congelés ou surgelés, et de certaines découpes de poulet et de dinde congelées, surgelées ou fraîches ne dépasse pas un certain seuil.
Si un lot est considéré comme non conforme au règlement sur la teneur en eau après analyse de l’autorité de contrôle (la DGCCRF) et analyse contradictoire demandée par l’opérateur concerné, il peut néanmoins être commercialisé dans l’Union européenne car il ne représente pas un danger sanitaire. Toutefois, l’entreprise doit alors préalablement apposer sur les emballages une banderole ou une étiquette portant en lettres capitales rouges la mention "Teneur en eau supérieure à la limite CE". Il s’agit en effet d’informer le consommateur.
Quelles origines de l’eau dans les volailles ?
Une certaine quantité d’eau d’origine exogène, s’ajoutant à l’eau physiologique naturellement présente dans les tissus, est acceptée dans la viande de volaille congelée ou surgelée. En effet, une partie de l’eau est inévitablement absorbée par le produit durant la préparation des carcasses, lors du processus de refroidissement effectué avant l’opération de congélation ou de surgélation.
Une fois que les volailles (poulets ou dindes) ont été ébouillantées, plumées, éviscérées et lavées, il est indispensable de faire baisser leur température pour limiter la prolifération bactérienne. Ce refroidissement des volailles peut s’effectuer par air, par aspersion ventilée, par immersion ou par une combinaison de deux méthodes. Le procédé de refroidissement par immersion, qui consiste à plonger les volailles dans de l’eau glacée, induit l’absorption d’eau la plus importante.
Les teneurs maximales en eau "étrangère" autorisées pour la viande de volaille congelée ou surgelée varient selon les procédés utilisés. Le Service commun des laboratoires (SCL) de la DGCCRF utilise un test chimique pour déterminer la teneur en eau totale (eau physiologique et eau exogène) des produits.
Au sommaire
- Au stade de la production, aucune non-conformité de la teneur en eau n’a été constatée en 2018
- Au stade de la commercialisation, les professionnels réactifs ont mis en place des autocontrôles
- Une réglementation bien maîtrisée par les professionnels français
DGCCRF - Etude complète
Si un lot est considéré comme non conforme au règlement sur la teneur en eau après analyse de l’autorité de contrôle (la DGCCRF) et analyse contradictoire demandée par l’opérateur concerné, il peut néanmoins être commercialisé dans l’Union européenne car il ne représente pas un danger sanitaire. Toutefois, l’entreprise doit alors préalablement apposer sur les emballages une banderole ou une étiquette portant en lettres capitales rouges la mention "Teneur en eau supérieure à la limite CE". Il s’agit en effet d’informer le consommateur.
Quelles origines de l’eau dans les volailles ?
Une certaine quantité d’eau d’origine exogène, s’ajoutant à l’eau physiologique naturellement présente dans les tissus, est acceptée dans la viande de volaille congelée ou surgelée. En effet, une partie de l’eau est inévitablement absorbée par le produit durant la préparation des carcasses, lors du processus de refroidissement effectué avant l’opération de congélation ou de surgélation.
Une fois que les volailles (poulets ou dindes) ont été ébouillantées, plumées, éviscérées et lavées, il est indispensable de faire baisser leur température pour limiter la prolifération bactérienne. Ce refroidissement des volailles peut s’effectuer par air, par aspersion ventilée, par immersion ou par une combinaison de deux méthodes. Le procédé de refroidissement par immersion, qui consiste à plonger les volailles dans de l’eau glacée, induit l’absorption d’eau la plus importante.
Les teneurs maximales en eau "étrangère" autorisées pour la viande de volaille congelée ou surgelée varient selon les procédés utilisés. Le Service commun des laboratoires (SCL) de la DGCCRF utilise un test chimique pour déterminer la teneur en eau totale (eau physiologique et eau exogène) des produits.
Au sommaire
- Au stade de la production, aucune non-conformité de la teneur en eau n’a été constatée en 2018
- Au stade de la commercialisation, les professionnels réactifs ont mis en place des autocontrôles
- Une réglementation bien maîtrisée par les professionnels français
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