
La restauration scolaire du premier degré, service public facultatif, se situe aujourd’hui au cœur des enjeux éducatifs, sociaux, environnementaux et sanitaires.
Elle fait l’objet depuis plusieurs années d’un accroissement des normes et de pressions à plusieurs niveaux (accès, équilibre nutritionnel, produits de qualité et durables, diversification des protéines, gaspillage alimentaire, interdiction du plastique, tarification, règles sanitaires...), renforcées depuis la loi EGalim du 30 octobre 2018.
Dans ce contexte, l’AMF a souhaité mener une enquête d’envergure qui a pour objet de dresser, pour la première fois, un premier panorama de l’organisation des services de restauration scolaire et de mieux appréhender les capacités et les difficultés des communes et des intercommunalités gestionnaires à faire face à ces nouveaux enjeux.
Principaux enseignements de l’enquête
- Les élus attachent une grande importance au service de restauration scolaire, qui répond, en premier lieu, à un réel besoin d’accueil eu égard le niveau de fréquentation très élevé des élèves scolarisés
- Les collectivités s’efforcent d’assurer les meilleures conditions d’accès au service tout en garantissant la santé et la sécurité des enfants.
- L’enquête souligne les efforts des collectivités pour atteindre les objectifs fixés par la loi EGalim du 30 octobre 2018 en faveur de repas plus sains, plus locaux et plus respectueux de l’environnement, notamment en termes d’approvisionnement en produits de qualité et durables (labels, mentions valorisantes, bio...).
- L’approvisionnement en produits de qualité et durables engendrerait aujourd’hui un surcoût pour 73 % des collectivités, allant de 10 % à 20 % pour 55 % d’entre elles, et 31 % au-delà de 20
- L’objectif d’une diversification des sources de protéines promu par la loi EGalim incluant des alternatives à base de protéines végétales est globalement partagé par les élus. Cet élan requiert cependant pour les élus un temps d’adaptation et des mesures d’accompagnement assises davantage sur des recommandations et des formations adéquates pour changer les pratiques.
- La gestion du service de restauration scolaire représente une charge importante pour la collectivité compétente, les tarifs ne couvrant pas le coût du service.
- Les collectivités sont nombreuses à souligner la complexification grandissante de la gestion de ce service depuis plusieurs années.
- Conscientes des nouveaux défis à relever en matière de restauration scolaire, les communes et les intercommunalités demandent un accompagnement renforcé de la part de l’État.
AMF - Note complète
Elle fait l’objet depuis plusieurs années d’un accroissement des normes et de pressions à plusieurs niveaux (accès, équilibre nutritionnel, produits de qualité et durables, diversification des protéines, gaspillage alimentaire, interdiction du plastique, tarification, règles sanitaires...), renforcées depuis la loi EGalim du 30 octobre 2018.
Dans ce contexte, l’AMF a souhaité mener une enquête d’envergure qui a pour objet de dresser, pour la première fois, un premier panorama de l’organisation des services de restauration scolaire et de mieux appréhender les capacités et les difficultés des communes et des intercommunalités gestionnaires à faire face à ces nouveaux enjeux.
Principaux enseignements de l’enquête
- Les élus attachent une grande importance au service de restauration scolaire, qui répond, en premier lieu, à un réel besoin d’accueil eu égard le niveau de fréquentation très élevé des élèves scolarisés
- Les collectivités s’efforcent d’assurer les meilleures conditions d’accès au service tout en garantissant la santé et la sécurité des enfants.
- L’enquête souligne les efforts des collectivités pour atteindre les objectifs fixés par la loi EGalim du 30 octobre 2018 en faveur de repas plus sains, plus locaux et plus respectueux de l’environnement, notamment en termes d’approvisionnement en produits de qualité et durables (labels, mentions valorisantes, bio...).
- L’approvisionnement en produits de qualité et durables engendrerait aujourd’hui un surcoût pour 73 % des collectivités, allant de 10 % à 20 % pour 55 % d’entre elles, et 31 % au-delà de 20
- L’objectif d’une diversification des sources de protéines promu par la loi EGalim incluant des alternatives à base de protéines végétales est globalement partagé par les élus. Cet élan requiert cependant pour les élus un temps d’adaptation et des mesures d’accompagnement assises davantage sur des recommandations et des formations adéquates pour changer les pratiques.
- La gestion du service de restauration scolaire représente une charge importante pour la collectivité compétente, les tarifs ne couvrant pas le coût du service.
- Les collectivités sont nombreuses à souligner la complexification grandissante de la gestion de ce service depuis plusieurs années.
- Conscientes des nouveaux défis à relever en matière de restauration scolaire, les communes et les intercommunalités demandent un accompagnement renforcé de la part de l’État.
AMF - Note complète
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