
Le soutien public à l’agriculture a continué d’augmenter ces dernières années dans le monde, mais il ne permet souvent pas d’atteindre les objectifs déclarés que sont l’amélioration de la sécurité alimentaire, des moyens de subsistance et de la durabilité environnementale, comme le montre l’OCDE dans un nouveau rapport.
Les 54 pays étudiés dans le rapport Politiques agricoles : suivi et évaluation - l’ensemble des économies membres de l’OCDE et de l’UE, plus onze économies émergentes - ont consacré en moyenne 720 milliards USD par an au soutien du secteur agricole durant la période 2018-20.
Plus d’un tiers (272 milliards USD) de ce soutien annuel a pris la forme d’interventions sur les prix du marché et a donc été financé par les consommateurs au travers de prix plus élevés, tandis que la part restante (447 milliards USD) a été constituée de transferts budgétaires à la charge des contribuables.
Au sommaire
- Seulement 6 % des transferts budgétaires totaux au secteur, soit à peine 26 milliards USD par an, sont allés aux systèmes d’innovation agricole, dont le rendement social est pourtant considérable.
- À l’inverse, il ressort du rapport que la moitié de ce soutien à l’agriculture crée des distorsions sur les marchés, est inéquitable et s’avère préjudiciable tant pour l’environnement que pour la sécurité alimentaire mondiale.
- D’autres distorsions des marchés mondiaux sont imputables aux mesures prises par un petit nombre de pays pour minorer les prix de tout ou partie des produits. Ce soutien des prix négatif revient à soustraire 104 milliards USD par an aux producteurs.
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Trois réformes sont proposées dans ce rapport de l’OCDE pour que les politiques agricoles permettent de relever plus rapidement ce «triple défi» et soient plus propices à une croissance durable de la productivité et à un renforcement de la résilience.
- Supprimer progressivement les interventions visant les prix et le soutien aux producteurs faussant les marchés.
- Orienter l’aide au revenu vers les ménages agricoles qui en ont le plus besoin et, lorsque c’est possible, l’intégrer à la protection sociale visant l’ensemble de l’économie.
- Réorienter la dépense publique vers des investissements dans les biens publics - en particulier les systèmes d’innovation.
OCDE >> Rapport complet
Les 54 pays étudiés dans le rapport Politiques agricoles : suivi et évaluation - l’ensemble des économies membres de l’OCDE et de l’UE, plus onze économies émergentes - ont consacré en moyenne 720 milliards USD par an au soutien du secteur agricole durant la période 2018-20.
Plus d’un tiers (272 milliards USD) de ce soutien annuel a pris la forme d’interventions sur les prix du marché et a donc été financé par les consommateurs au travers de prix plus élevés, tandis que la part restante (447 milliards USD) a été constituée de transferts budgétaires à la charge des contribuables.
Au sommaire
- Seulement 6 % des transferts budgétaires totaux au secteur, soit à peine 26 milliards USD par an, sont allés aux systèmes d’innovation agricole, dont le rendement social est pourtant considérable.
- À l’inverse, il ressort du rapport que la moitié de ce soutien à l’agriculture crée des distorsions sur les marchés, est inéquitable et s’avère préjudiciable tant pour l’environnement que pour la sécurité alimentaire mondiale.
- D’autres distorsions des marchés mondiaux sont imputables aux mesures prises par un petit nombre de pays pour minorer les prix de tout ou partie des produits. Ce soutien des prix négatif revient à soustraire 104 milliards USD par an aux producteurs.
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Trois réformes sont proposées dans ce rapport de l’OCDE pour que les politiques agricoles permettent de relever plus rapidement ce «triple défi» et soient plus propices à une croissance durable de la productivité et à un renforcement de la résilience.
- Supprimer progressivement les interventions visant les prix et le soutien aux producteurs faussant les marchés.
- Orienter l’aide au revenu vers les ménages agricoles qui en ont le plus besoin et, lorsque c’est possible, l’intégrer à la protection sociale visant l’ensemble de l’économie.
- Réorienter la dépense publique vers des investissements dans les biens publics - en particulier les systèmes d’innovation.
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