
Malgré une forme de mondialisation de l’alimentation, la France préserve son régime alimentaire propre avec sa grande diversité, liée aux spécificités régionales et culturelles, et un modèle de «repas à la française» qui perdure.
Le système alimentaire français doit donc encore relever de grands défis en matière de santé publique, en lien avec la qualité nutritionnelle mais aussi l’alcool.
Les modes de production agricole font encore beaucoup appel aux intrants chimiques (engrais et pesticides), ce qui impacte tout à la fois la santé et l’environnement. On constate également une hausse de la précarité alimentaire, avec un doublement du nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire entre 2009 et 2018, suivi d’une hausse d’environ 10 % entre 2019 et 2020.
Hors excédents liés aux vins et céréales, la France connaît désormais un déficit de sa balance commerciale et importe environ 20 % de son alimentation. En amont, le vieillissement de la population agricole, le manque d’attractivité et la faiblesse des revenus des métiers de l’agriculture fragilisent le secteur.
Les politiques nationales de nutrition et d’alimentation n’apportent que des réponses partielles à ces grands défis
Les principaux instruments permettant d’accompagner les consommateurs vers une alimentation plus saine et plus durable pour tous sont déjà bien identifiés.
Ces instruments sont déjà partiellement mobilisés par les programmes nationaux de l’alimentation (PNA) et nutrition-santé (PNNS), clés de voûte des politiques de l’alimentation dont les synergies sont à renforcer.
Comment accélérer la transition vers un système alimentaire plus durable ?
Dans ce rapport, France Stratégie propose un large spectre de recommandations :
- Proposer un meilleur accompagnement du consommateur est nécessaire.
- Améliorer l’information nutritionnelle et environnementale auprès du consommateur, notamment via l’étiquetage.
- Utiliser les leviers de la fiscalité comportementale
- Améliorer l’accès à une alimentation de qualité
- Renforcer les moyens alloués à l’aide alimentaire et sa qualité.
- Soutenir les actions locales en renforçant les partages d’expériences entre collectivités locales.
Les objectifs de santé et de lutte contre le réchauffement climatique doivent structurer dans la durée les politiques
Comme l’a prévu le législateur dans la loi dite «climat et résilience», les différents plans structurant la politique de l’alimentation doivent être coordonnés dans une stratégie de transition alimentaire de long-terme, prenant en compte les éléments de prospective en matière agricole, économique, environnementale, sanitaire, sociale et sociétale et proposant un cap clair de transition de notre système alimentaire vers la durabilité
France STRATEGIE >> Rapport complet
Le système alimentaire français doit donc encore relever de grands défis en matière de santé publique, en lien avec la qualité nutritionnelle mais aussi l’alcool.
Les modes de production agricole font encore beaucoup appel aux intrants chimiques (engrais et pesticides), ce qui impacte tout à la fois la santé et l’environnement. On constate également une hausse de la précarité alimentaire, avec un doublement du nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire entre 2009 et 2018, suivi d’une hausse d’environ 10 % entre 2019 et 2020.
Hors excédents liés aux vins et céréales, la France connaît désormais un déficit de sa balance commerciale et importe environ 20 % de son alimentation. En amont, le vieillissement de la population agricole, le manque d’attractivité et la faiblesse des revenus des métiers de l’agriculture fragilisent le secteur.
Les politiques nationales de nutrition et d’alimentation n’apportent que des réponses partielles à ces grands défis
Les principaux instruments permettant d’accompagner les consommateurs vers une alimentation plus saine et plus durable pour tous sont déjà bien identifiés.
Ces instruments sont déjà partiellement mobilisés par les programmes nationaux de l’alimentation (PNA) et nutrition-santé (PNNS), clés de voûte des politiques de l’alimentation dont les synergies sont à renforcer.
Comment accélérer la transition vers un système alimentaire plus durable ?
Dans ce rapport, France Stratégie propose un large spectre de recommandations :
- Proposer un meilleur accompagnement du consommateur est nécessaire.
- Améliorer l’information nutritionnelle et environnementale auprès du consommateur, notamment via l’étiquetage.
- Utiliser les leviers de la fiscalité comportementale
- Améliorer l’accès à une alimentation de qualité
- Renforcer les moyens alloués à l’aide alimentaire et sa qualité.
- Soutenir les actions locales en renforçant les partages d’expériences entre collectivités locales.
Les objectifs de santé et de lutte contre le réchauffement climatique doivent structurer dans la durée les politiques
Comme l’a prévu le législateur dans la loi dite «climat et résilience», les différents plans structurant la politique de l’alimentation doivent être coordonnés dans une stratégie de transition alimentaire de long-terme, prenant en compte les éléments de prospective en matière agricole, économique, environnementale, sanitaire, sociale et sociétale et proposant un cap clair de transition de notre système alimentaire vers la durabilité
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