Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll présente mardi un guide destiné aux collectivités et aux ministères, afin de les encourager à privilégier les approvisionnements locaux dans les cantines publiques.
Le code des marchés publics interdit de faire valoir une préférence nationale dans les achats mais il est possible de contourner cette règle tout en restant dans un cadre légal, ce que beaucoup ignorent.
L’acheteur peut par exemple découper ses besoins en petits lots pour affiner les marchés. Il peut allotir par type de denrées, par zone géographique ou par nature des produits afin de permettre à des petits acteurs de participer à ces marchés, illustre Stéphane Le Foll.
Il peut aussi définir des conditions d’exécution en réclamant notamment une "réduction des déplacements" pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, une façon indirecte de favoriser les productions locales.
Baptisé "comment promouvoir l’approvisionnement local en restauration collective ?", ce guide sera envoyé en version numérique à tous les maires, présidents des Conseils généraux et régionaux, aux Chambres d’Agriculture et aux autres membres du gouvernement.
L’objectif est de parvenir à 40% de produits dits de qualité (bio, produits localement, etc.) d’ici 2017 dans la restauration collective, explique Stéphane Le Foll.
La FNSEA, principal syndicat des agriculteurs, appelle les élus au patriotisme alimentaire face aux difficultés du monde agricole et à l’embargo russe sur les produits alimentaires qui les pénalisent. Elle leur demande plus précisément de confectionner au moins deux repas sur trois à base de produits français.
RP - LCP - 2014-12-01
Le code des marchés publics interdit de faire valoir une préférence nationale dans les achats mais il est possible de contourner cette règle tout en restant dans un cadre légal, ce que beaucoup ignorent.
L’acheteur peut par exemple découper ses besoins en petits lots pour affiner les marchés. Il peut allotir par type de denrées, par zone géographique ou par nature des produits afin de permettre à des petits acteurs de participer à ces marchés, illustre Stéphane Le Foll.
Il peut aussi définir des conditions d’exécution en réclamant notamment une "réduction des déplacements" pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, une façon indirecte de favoriser les productions locales.
Baptisé "comment promouvoir l’approvisionnement local en restauration collective ?", ce guide sera envoyé en version numérique à tous les maires, présidents des Conseils généraux et régionaux, aux Chambres d’Agriculture et aux autres membres du gouvernement.
L’objectif est de parvenir à 40% de produits dits de qualité (bio, produits localement, etc.) d’ici 2017 dans la restauration collective, explique Stéphane Le Foll.
La FNSEA, principal syndicat des agriculteurs, appelle les élus au patriotisme alimentaire face aux difficultés du monde agricole et à l’embargo russe sur les produits alimentaires qui les pénalisent. Elle leur demande plus précisément de confectionner au moins deux repas sur trois à base de produits français.
RP - LCP - 2014-12-01
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