La part du bio passe de 6,5 % à 6 %... Tandis que chez nos voisins danois, autrichiens, luxembourgeois, suisses, elle est à 10 % ou au-delà.
Imaginons : si demain nous atteignions ce taux ? la bio sortirait définitivement de son segment de marché pour devenir le vecteur clé de la transition agricole et alimentaire.
Devenir champion de la consommation bio, quel meilleur moteur pour garder notre place de champion européen de la production bio ? Pour cela, il nous faut désormais informer les citoyennes et les citoyens. En éduquant nos enfants à l’agriculture et l’alimentation favorable à la santé commune tout au long de la scolarité. En accompagnant les changements d’usage : la transition alimentaire requiert autant de planification, de persévérance, et d’information que la transition énergétique.
À l’Agence BIO, nous le vérifions tous les jours : un citoyen informé sur la bio devient naturellement un consommateur averti. Pour aller un cran plus loin, à nous de l’aider à en mettre un peu plus chaque jour dans son assiette. En expliquant les vertus du bio bien sûr, et surtout comment en manger sans bouleverser son budget... Alors informons largement, régulièrement, pratiquement !
Le bio, fer de lance et aiguillon de la transition en cours, est également un vecteur de souveraineté alimentaire. Avec plus de 70 % du bio consommé en France qui est made in France, il est donc possible de conjuguer souveraineté et transition, d’autant que la Cour des Comptes a reconnu les bienfaits du bio, tant sur le climat et l’environnement que sur l’emploi en juin 2022.
Enfin, le bio rend le métier d’agriculteur attractif. Entre 1 candidat.e sur 4, et 1 candidat.e sur 2 suivant les régions, souhaite faire son installation en bio. Avec un agriculteur sur deux qui part à la retraite dans les 10 ans qui viennent, il est crucial d’attirer et d’accompagner ces talents pour assurer la relève.
À nous de nous mobiliser pour trouver les débouchés, que ce soit dans les foyers, à la cantine, ou au restaurant. Kebabs, étoilés, pizzerias, brasseries... Tous les chefs ont leur rôle à jouer pour mettre en valeur et faire connaître les produits des agricultrices et agriculteurs bio. C’est ainsi que l’agriculture biologique contribuera à montrer la voie dans la transition alimentaire et agroécologique.
Agence Bio >> Texte complet dans Edito page 5
FIGURES DU LIVRET
Imaginons : si demain nous atteignions ce taux ? la bio sortirait définitivement de son segment de marché pour devenir le vecteur clé de la transition agricole et alimentaire.
Devenir champion de la consommation bio, quel meilleur moteur pour garder notre place de champion européen de la production bio ? Pour cela, il nous faut désormais informer les citoyennes et les citoyens. En éduquant nos enfants à l’agriculture et l’alimentation favorable à la santé commune tout au long de la scolarité. En accompagnant les changements d’usage : la transition alimentaire requiert autant de planification, de persévérance, et d’information que la transition énergétique.
À l’Agence BIO, nous le vérifions tous les jours : un citoyen informé sur la bio devient naturellement un consommateur averti. Pour aller un cran plus loin, à nous de l’aider à en mettre un peu plus chaque jour dans son assiette. En expliquant les vertus du bio bien sûr, et surtout comment en manger sans bouleverser son budget... Alors informons largement, régulièrement, pratiquement !
Le bio, fer de lance et aiguillon de la transition en cours, est également un vecteur de souveraineté alimentaire. Avec plus de 70 % du bio consommé en France qui est made in France, il est donc possible de conjuguer souveraineté et transition, d’autant que la Cour des Comptes a reconnu les bienfaits du bio, tant sur le climat et l’environnement que sur l’emploi en juin 2022.
Enfin, le bio rend le métier d’agriculteur attractif. Entre 1 candidat.e sur 4, et 1 candidat.e sur 2 suivant les régions, souhaite faire son installation en bio. Avec un agriculteur sur deux qui part à la retraite dans les 10 ans qui viennent, il est crucial d’attirer et d’accompagner ces talents pour assurer la relève.
À nous de nous mobiliser pour trouver les débouchés, que ce soit dans les foyers, à la cantine, ou au restaurant. Kebabs, étoilés, pizzerias, brasseries... Tous les chefs ont leur rôle à jouer pour mettre en valeur et faire connaître les produits des agricultrices et agriculteurs bio. C’est ainsi que l’agriculture biologique contribuera à montrer la voie dans la transition alimentaire et agroécologique.
Agence Bio >> Texte complet dans Edito page 5
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