
Des chercheurs français ont étudié les conséquences, pour l’environnement et la santé, de différents changements dans les menus servis dans les cantines scolaires. Résultat : instaurer trois repas végétariens, un de poisson et un de volaille ou de porc chaque semaine diminuerait de moitié les émissions de gaz à effet de serre, sans rogner sur l’équilibre nutritionnel.
L’alimentation étant responsable du quart des émissions de gaz à effet de serre des Français, les nouvelles préconisations sur lesquelles planche actuellement le Conseil national de la restauration collective, concernant une éventuelle révision de la réglementation entourant les menus des cantines scolaires, représentent donc un enjeu stratégique. La question principale résidant, pour les experts, dans la proportion de produits animaux et végétaux.
Des économies de co2, d’eau… et d’argent
Les bénéfices environnementaux restent de toute façon importants : « Cela représenterait deux fois moins d’émissions de gaz à effet de serre que dans la situation actuelle, mais aussi des bénéfices sur à peu près tous les autres critères environnementaux étudiés, tels que la consommation d’eau ou l’occupation des sols. » explique Nicole Darmon, nutritionniste et directrice de recherche à l’Inrae
Que Choisir>> Communiqué complet
Nombre de composants des repas, recommandations nutritionnelles, repas végétariens, éviter la viande de ruminants : quel est le meilleur compromis pour améliorer la durabilité des repas scolaires (NDLR/Article édité dans le bulletin du 01/04/2022)
INRAE >> Article complet
L’alimentation étant responsable du quart des émissions de gaz à effet de serre des Français, les nouvelles préconisations sur lesquelles planche actuellement le Conseil national de la restauration collective, concernant une éventuelle révision de la réglementation entourant les menus des cantines scolaires, représentent donc un enjeu stratégique. La question principale résidant, pour les experts, dans la proportion de produits animaux et végétaux.
Des économies de co2, d’eau… et d’argent
Les bénéfices environnementaux restent de toute façon importants : « Cela représenterait deux fois moins d’émissions de gaz à effet de serre que dans la situation actuelle, mais aussi des bénéfices sur à peu près tous les autres critères environnementaux étudiés, tels que la consommation d’eau ou l’occupation des sols. » explique Nicole Darmon, nutritionniste et directrice de recherche à l’Inrae
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Nombre de composants des repas, recommandations nutritionnelles, repas végétariens, éviter la viande de ruminants : quel est le meilleur compromis pour améliorer la durabilité des repas scolaires (NDLR/Article édité dans le bulletin du 01/04/2022)
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