
De nombreux polluants volatils présents dans nos environnements intérieurs sont susceptibles de présenter des effets sur la santé. Le temps passé dans des espaces clos (en moyenne 85 %) qu'il s'agisse du domicile, du lieu de travail, d'enseignement, des moyens de transport… en font une préoccupation de santé publique.
Depuis les années 2010, plusieurs actions ont été mises en place par le gouvernement afin d'améliorer la qualité de l'air intérieur, parmi lesquelles l'interdiction de l'utilisation du perchloréthylène dans les pressings à proximité des habitations, l'étiquetage des bougies et encens (sur les informations de sécurité pour l'utilisateur) ou la mise en place de la surveillance de la qualité de l'air intérieur dans les établissements recevant du public sensible comme les écoles et crèches.
Une action du 4ème Plan national santé environnement visait à faire évoluer cette surveillance pour faciliter son appropriation par les acteurs concernés et permettre une amélioration continue de la qualité de l'air intérieur. Cette réforme est pleinement opérationnelle depuis le 1er janvier 2023 .
Afin d'améliorer la quantité de l'air intérieur, les pouvoirs publics préconisent d'aérer par ouverture en grand des fenêtres, au moins 10 minutes par jour, été comme hiver.
Concernant les purificateurs d'air, la question de leur efficacité et de leur innocuité est régulièrement posée. Les dispositifs mobiles de purification de l'air ont fait l'objet de plusieurs études, avec des avis exprimés par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), l'Agence de la transition écologique (Ademe) et du Haut conseil de la santé publique (HCSP).
Outre la recommandation de considérer, préalablement au recours à des dispositifs mobiles d'épuration de l'air, des mesures alternatives permettant l'amélioration de la qualité de l'air intérieur (aération, ventilation, suppression des sources intérieures de pollution…), ces avis formulent des points de vigilance sur leur efficacité en conditions réelles d'utilisation, leur innocuité pour certains dispositifs, et les précautions d'utilisation indispensables à leur mise en œuvre. Cette dernière implique que les purificateurs d'air ne peuvent être déployés sans un accompagnement technique approfondi, notamment la réalisation d'une étude technique préalable indispensable au dimensionnement des équipements à déployer.
Enfin le Haut-Conseil à la santé publique déconseille l'utilisation d'épurateurs d'air intérieur intégrant un traitement physico-chimique de l'air. Par exemple, les appareils utilisant la catalyse, la photocatalyse, l'ozonation, ou le traitement par charbons actifs peuvent, suite à une dégradation de polluants parfois incomplète, impacter négativement la qualité de l'air intérieur par la formation de composés potentiellement dangereux pour la santé, y compris des agents chimiques cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques.
De manière générale pour réduire l'exposition aux polluants de l'air intérieur, il est nécessaire de limiter en priorité les émissions à la source, d'aérer et de ventiler.
Assemblée Nationale - R.M. N° 14147 - 2024-04-02
Depuis les années 2010, plusieurs actions ont été mises en place par le gouvernement afin d'améliorer la qualité de l'air intérieur, parmi lesquelles l'interdiction de l'utilisation du perchloréthylène dans les pressings à proximité des habitations, l'étiquetage des bougies et encens (sur les informations de sécurité pour l'utilisateur) ou la mise en place de la surveillance de la qualité de l'air intérieur dans les établissements recevant du public sensible comme les écoles et crèches.
Une action du 4ème Plan national santé environnement visait à faire évoluer cette surveillance pour faciliter son appropriation par les acteurs concernés et permettre une amélioration continue de la qualité de l'air intérieur. Cette réforme est pleinement opérationnelle depuis le 1er janvier 2023 .
Afin d'améliorer la quantité de l'air intérieur, les pouvoirs publics préconisent d'aérer par ouverture en grand des fenêtres, au moins 10 minutes par jour, été comme hiver.
Concernant les purificateurs d'air, la question de leur efficacité et de leur innocuité est régulièrement posée. Les dispositifs mobiles de purification de l'air ont fait l'objet de plusieurs études, avec des avis exprimés par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), l'Agence de la transition écologique (Ademe) et du Haut conseil de la santé publique (HCSP).
Outre la recommandation de considérer, préalablement au recours à des dispositifs mobiles d'épuration de l'air, des mesures alternatives permettant l'amélioration de la qualité de l'air intérieur (aération, ventilation, suppression des sources intérieures de pollution…), ces avis formulent des points de vigilance sur leur efficacité en conditions réelles d'utilisation, leur innocuité pour certains dispositifs, et les précautions d'utilisation indispensables à leur mise en œuvre. Cette dernière implique que les purificateurs d'air ne peuvent être déployés sans un accompagnement technique approfondi, notamment la réalisation d'une étude technique préalable indispensable au dimensionnement des équipements à déployer.
Enfin le Haut-Conseil à la santé publique déconseille l'utilisation d'épurateurs d'air intérieur intégrant un traitement physico-chimique de l'air. Par exemple, les appareils utilisant la catalyse, la photocatalyse, l'ozonation, ou le traitement par charbons actifs peuvent, suite à une dégradation de polluants parfois incomplète, impacter négativement la qualité de l'air intérieur par la formation de composés potentiellement dangereux pour la santé, y compris des agents chimiques cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques.
De manière générale pour réduire l'exposition aux polluants de l'air intérieur, il est nécessaire de limiter en priorité les émissions à la source, d'aérer et de ventiler.
Assemblée Nationale - R.M. N° 14147 - 2024-04-02
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