
Les personnes interrogées continuent d’exprimer un niveau de confiance élevé à l’endroit des maires (74 %), en progression de 3 points de pourcentage par rapport à 2019.
Parmi les ressorts de cette confiance, l’honnêteté (64 %) et le respect des promesses (48%)arrivent nettement en tête devant la connaissance des dossiers (34 %) et l’empathie (31 %). Ce quartet de qualités reste identique en proportion à celui observé en 2019.
La crise sanitaire a révélé plusieurs opinions contrastant le rôle de l’exécutif et celui des maires pour faire face à la diffusion du virus. Ainsi, 70 % des Français jugent comme «justes» (c’est-à-dire ni insuffisantes, ni exagérées) les mesures prises par les maires pour lutter contre la COVID (contre 46% pour le Président de la République).Elles ont été perçues comme «insuffisantes» et «exagérées) pour respectivement 21% et 9% des personnes interrogées. Sans doute ces résultats confirment le degré de centralisation dans la décision publique.
Les résultats de cette enquête mettent en évidence une culture politique de la décentralisation à construire dans le débat public.
Seul 1 Français sur 2 déclare connaître et comprendre ce qu’est le processus de décentralisation. De ce constat, il se dégage néanmoins une large majorité pour privilégier un modèle d’organisation politique où les décisions seraient prises au nom d’un principe d’efficacité justifiant une adaptation dans chaque territoire (75 %) contre un principe d’égalité territoriale(25 %).
Les trois premiers motifs pour davantage de décentralisation sont une meilleure adaptation aux réalités du territoire(35%), des décisions plus proches des citoyens (34 %) et des décisions plus rapides (33 %). Les trois premières raisons contre davantage de décentralisation sont le risque d’inégalités territoriales (41 %), la crainte d’un manque de moyens pour certaines collectivités territoriales (30 %), une augmentation des dépenses publiques(30%).
Les effets de connaissance et de notoriété du principe de décentralisation jouent sur les préférences en matière de rôle pour les collectivités territoriales.
Plus la décentralisation est connue des Français, plus la demande de libertés vers les autorités locales est grande. À l’inverse, moins la décentralisation est connue, plus le statut quo est privilégié.
Malgré un fort attachement à la commune (note de 6,9 / 10), l’aspiration à changer de commune de résidence reste un phénomène en progression par rapport à 2019 : 22 % des Français déclarent avoir envie, 27 % incertains et 51 % contre l’envie de changer. Cette aspiration est étroitement liée à la perception des difficultés de leur environnement de vie. 31 % des personnes interrogées déclarent vouloir changer de commune de résidence lorsque cette dernière se situe dans un territoire en difficulté contre 15 % dans le cas contraire. Et inversement, 60 % des Français privilégient la stabilité contre 40 % lorsqu’ils se trouvent dans un territoire en difficulté.
CEVIPOF - Enquête complète
Synthèse
Parmi les ressorts de cette confiance, l’honnêteté (64 %) et le respect des promesses (48%)arrivent nettement en tête devant la connaissance des dossiers (34 %) et l’empathie (31 %). Ce quartet de qualités reste identique en proportion à celui observé en 2019.
La crise sanitaire a révélé plusieurs opinions contrastant le rôle de l’exécutif et celui des maires pour faire face à la diffusion du virus. Ainsi, 70 % des Français jugent comme «justes» (c’est-à-dire ni insuffisantes, ni exagérées) les mesures prises par les maires pour lutter contre la COVID (contre 46% pour le Président de la République).Elles ont été perçues comme «insuffisantes» et «exagérées) pour respectivement 21% et 9% des personnes interrogées. Sans doute ces résultats confirment le degré de centralisation dans la décision publique.
Les résultats de cette enquête mettent en évidence une culture politique de la décentralisation à construire dans le débat public.
Seul 1 Français sur 2 déclare connaître et comprendre ce qu’est le processus de décentralisation. De ce constat, il se dégage néanmoins une large majorité pour privilégier un modèle d’organisation politique où les décisions seraient prises au nom d’un principe d’efficacité justifiant une adaptation dans chaque territoire (75 %) contre un principe d’égalité territoriale(25 %).
Les trois premiers motifs pour davantage de décentralisation sont une meilleure adaptation aux réalités du territoire(35%), des décisions plus proches des citoyens (34 %) et des décisions plus rapides (33 %). Les trois premières raisons contre davantage de décentralisation sont le risque d’inégalités territoriales (41 %), la crainte d’un manque de moyens pour certaines collectivités territoriales (30 %), une augmentation des dépenses publiques(30%).
Les effets de connaissance et de notoriété du principe de décentralisation jouent sur les préférences en matière de rôle pour les collectivités territoriales.
Plus la décentralisation est connue des Français, plus la demande de libertés vers les autorités locales est grande. À l’inverse, moins la décentralisation est connue, plus le statut quo est privilégié.
Malgré un fort attachement à la commune (note de 6,9 / 10), l’aspiration à changer de commune de résidence reste un phénomène en progression par rapport à 2019 : 22 % des Français déclarent avoir envie, 27 % incertains et 51 % contre l’envie de changer. Cette aspiration est étroitement liée à la perception des difficultés de leur environnement de vie. 31 % des personnes interrogées déclarent vouloir changer de commune de résidence lorsque cette dernière se situe dans un territoire en difficulté contre 15 % dans le cas contraire. Et inversement, 60 % des Français privilégient la stabilité contre 40 % lorsqu’ils se trouvent dans un territoire en difficulté.
CEVIPOF - Enquête complète
Synthèse
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