
Le Programme Nutrition Santé (PNNS) recommande de manger une à deux fois par jour des viandes, volailles, produits de la pêche et des œufs. Les bénéfices mis en avant sont des apports en protéines de qualité, en fer et en vitamines. À l’inverse, il est admis que plusieurs pathologies (notamment le cancer colorectal) sont liées à une consommation excessive de viande rouge ou de charcuterie, tandis que manger trop de poisson augmente l’exposition à divers métaux lourds.
Grâce à son système d’enquête sur les Comportements et consommations alimentaires en France (CCAF), le CRÉDOC évalue, à la demande de l’interprofession bétail et viande française (Interbev), la consommation individuelle de produits carnés.
L’analyse montre qu’elle est en baisse régulière depuis une vingtaine d’années au moins, particulièrement celle de la viande de boucherie (bœuf, veau, agneau, porc frais et viande chevaline), passée de 58 à 46 grammes par jour entre 2007 et 2016.
Cette baisse touche toutes les générations mais elle est un peu plus marquée dans les catégories sociales aisées et chez les ouvriers. Cette tendance s’expliquerait par l’évolution des comportements alimentaires, par le prix (par exemple, pour la viande bovine, une augmentation plus forte que l’inflation), par les inquiétudes pour la santé, par la sensibilisation à l’impact sur l’environnement et au bien-être animal, ainsi que par une offre correspondant moins aux attentes des nouvelles générations
CREDOC - 2018-08-31
http://www.credoc.fr/pdf/4p/300.pdf
Grâce à son système d’enquête sur les Comportements et consommations alimentaires en France (CCAF), le CRÉDOC évalue, à la demande de l’interprofession bétail et viande française (Interbev), la consommation individuelle de produits carnés.
L’analyse montre qu’elle est en baisse régulière depuis une vingtaine d’années au moins, particulièrement celle de la viande de boucherie (bœuf, veau, agneau, porc frais et viande chevaline), passée de 58 à 46 grammes par jour entre 2007 et 2016.
Cette baisse touche toutes les générations mais elle est un peu plus marquée dans les catégories sociales aisées et chez les ouvriers. Cette tendance s’expliquerait par l’évolution des comportements alimentaires, par le prix (par exemple, pour la viande bovine, une augmentation plus forte que l’inflation), par les inquiétudes pour la santé, par la sensibilisation à l’impact sur l’environnement et au bien-être animal, ainsi que par une offre correspondant moins aux attentes des nouvelles générations
CREDOC - 2018-08-31
http://www.credoc.fr/pdf/4p/300.pdf
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