> Conseil Constitutionnel - Contrôle de constitutionalité
L'article 1er de la loi autorise le Gouvernement à réformer par ordonnance le mode de désignation des conseillers prud'hommes. D'une part, le Conseil a jugé que cet article fixe précisément les dispositions qui pourront être prises par ordonnance. D'autre part, il a jugé que cet article avait pu prévoir, sans porter atteinte à aucune exigence constitutionnelle, d'une part, que les conseillers prud'hommes ne soient plus élus mais désignés et, d'autre part, que cette désignation soit fonction de l'audience des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d'employeurs.
L'article 2 de la loi proroge le mandat des conseillers prud'hommes jusqu'à une date fixée par décret et au plus tard le 31 décembre 2017. Le Conseil a relevé qu'avec cette prorogation, le législateur a entendu éviter l'organisation d'une nouvelle élection avant l'entrée en vigueur de la réforme consistant à remplacer l'élection par une désignation en fonction de l'audience des organisations. Plusieurs dispositions, notamment pour pourvoir à la vacance de conseillers prud'homaux, tendent à garantir que la prorogation des mandats ne méconnait pas l'objectif de valeur constitutionnelle de bonne administration de la justice.
Conseil constitutionnel - Décision n° 2014-704 DC - 2014-12-11
L'article 1er de la loi autorise le Gouvernement à réformer par ordonnance le mode de désignation des conseillers prud'hommes. D'une part, le Conseil a jugé que cet article fixe précisément les dispositions qui pourront être prises par ordonnance. D'autre part, il a jugé que cet article avait pu prévoir, sans porter atteinte à aucune exigence constitutionnelle, d'une part, que les conseillers prud'hommes ne soient plus élus mais désignés et, d'autre part, que cette désignation soit fonction de l'audience des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d'employeurs.
L'article 2 de la loi proroge le mandat des conseillers prud'hommes jusqu'à une date fixée par décret et au plus tard le 31 décembre 2017. Le Conseil a relevé qu'avec cette prorogation, le législateur a entendu éviter l'organisation d'une nouvelle élection avant l'entrée en vigueur de la réforme consistant à remplacer l'élection par une désignation en fonction de l'audience des organisations. Plusieurs dispositions, notamment pour pourvoir à la vacance de conseillers prud'homaux, tendent à garantir que la prorogation des mandats ne méconnait pas l'objectif de valeur constitutionnelle de bonne administration de la justice.
Conseil constitutionnel - Décision n° 2014-704 DC - 2014-12-11
Dans la même rubrique
-
Parl. - 1er mai : une proposition de loi du Sénat pour permettre aux boulangers et fleuristes de travailler
-
RM - Mise à disposition gratuite de locaux commerciaux par des communes rurales à des professionnels afin d'inciter et de pérenniser leur installation
-
Doc - Les ETI, fer de lance de l’économie française
-
Doc - Commerces de proximité : découvrez comment les commerçants façonnent chaque jour un cadre de vie plus humain, solidaire et durable
-
Actu - Diag Biodiversité : 300 entreprises bientôt engagées pour la nature