Contrepoint - Les produits opacifiants sont utilisés depuis longtemps dans des emballages en PEHD et ils ne posent pas de problème majeur de recyclage. Dans le PET, qui est un plastique moins dense et traditionnellement transparent, ils peuvent en revanche empêcher le recyclage, du fait de leur couleur ou de leurs propriétés. Ainsi, selon le SRP (syndicat des régénérateurs plastiques) , “les charges minérales utilisées pour opacifier le PET rendent les fibres cassantes au delà d’un certain pourcentage”.
Eco-Emballages, l’éco-organisme agréé par l’Etat pour la filière REP (Responsabilité élargie des producteurs) des emballages a également sa part de responsabilité dans la situation de crise et d’impasse créée par l’augmentation de l’usage du PET opaque.
L’activité d’Eco-emballages, qui consiste à fixer et collecter les contributions payées par les producteurs d’emballages et à les redistribuer aux collectivités en charge du tri, est en effet encadrée par la loi et par un cahier des charges.
Depuis la loi dite “Grenelle II” du 12 juillet 2010, il est clairement inscrit dans le Code de l’environnement que les contributions financières versées par les industriels pour la prise en charge des déchets issus des produits mis en marché “sont modulées en fonction de la prise en compte, lors de la conception du produit, de son impact sur l'environnement en fin de vie, et notamment de sa valorisation matière”. Le cahier des charges va plus loin en imposant un dispositif de bonus/malus sur les contributions, qui vise à décourager l’usage d’emballages non recyclables ou perturbateurs de tri .
Cet outil peut permettre de contraindre les producteurs d’emballages à intégrer la problématique de la recyclabilité dans les choix industriels opérés et ainsi freiner le développement de nouveaux matériaux problématiques tant qu’une solution satisfaisante n’a pas été trouvée. Mais dans le cas du PET opaque, Eco-Emballages n’a pas utilisé ce levier. Conscient du phénomène depuis 2010 , l’éco-organisme s’est contenté de suivre les travaux du COTREP qui 8 explorent les solutions de recyclage depuis 6 ans sans résultats tangibles. Il refuse pour l’instant de classer le PET opaque comme matériau perturbateur du tri, et prévoit simplement de nouveaux projets de recherche
Zéro waste France - Janvier 2017
Eco-Emballages, l’éco-organisme agréé par l’Etat pour la filière REP (Responsabilité élargie des producteurs) des emballages a également sa part de responsabilité dans la situation de crise et d’impasse créée par l’augmentation de l’usage du PET opaque.
L’activité d’Eco-emballages, qui consiste à fixer et collecter les contributions payées par les producteurs d’emballages et à les redistribuer aux collectivités en charge du tri, est en effet encadrée par la loi et par un cahier des charges.
Depuis la loi dite “Grenelle II” du 12 juillet 2010, il est clairement inscrit dans le Code de l’environnement que les contributions financières versées par les industriels pour la prise en charge des déchets issus des produits mis en marché “sont modulées en fonction de la prise en compte, lors de la conception du produit, de son impact sur l'environnement en fin de vie, et notamment de sa valorisation matière”. Le cahier des charges va plus loin en imposant un dispositif de bonus/malus sur les contributions, qui vise à décourager l’usage d’emballages non recyclables ou perturbateurs de tri .
Cet outil peut permettre de contraindre les producteurs d’emballages à intégrer la problématique de la recyclabilité dans les choix industriels opérés et ainsi freiner le développement de nouveaux matériaux problématiques tant qu’une solution satisfaisante n’a pas été trouvée. Mais dans le cas du PET opaque, Eco-Emballages n’a pas utilisé ce levier. Conscient du phénomène depuis 2010 , l’éco-organisme s’est contenté de suivre les travaux du COTREP qui 8 explorent les solutions de recyclage depuis 6 ans sans résultats tangibles. Il refuse pour l’instant de classer le PET opaque comme matériau perturbateur du tri, et prévoit simplement de nouveaux projets de recherche
Zéro waste France - Janvier 2017
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