
Bien qu’« ambitieuse et pionnière », la loi antigaspillage pour une économie circulaire (Agec) « n’a pas tenu ses promesses », notamment en matière de réduction des déchets, selon plusieurs ONG environnementales.
D’après ces ONG, plusieurs facteurs expliquent cet échec.
Les industriels concernés ont tout fait pour minimiser leurs obligations. L’interdiction d’emballer les fruits et légumes sous plastique, par exemple, a été assortie de pas moins de 29 exemptions .
Par ailleurs, si la loi a fixé des objectifs ambitieux, les moyens nécessaires pour les atteindre n’ont pas suivi. Ainsi, les fonds qui financent les bonus réparation ont été revus à la baisse.
Et rien n’a vraiment été fait pour diminuer le volume d’emballages mis sur le marché, ni celui de la production de déchets de manière plus globale. L’existence d’une disposition visant à interdire la destruction des invendus restait ignorée par près des trois quarts des entreprises un an après son entrée en vigueur en janvier 2022.
Par ailleurs, le recyclage, par exemple du textile, n’est pas considéré comme une destruction, alors qu’il s’agit bien de faire passer un produit utilisable par l’étape « déchet ».
Enfin, la rareté des contrôles et la faiblesse des sanctions n’encouragent pas à appliquer la loi. Ainsi, le texte obligeant les fast-foods à utiliser de la vaisselle lavable et réutilisable pour la consommation sur place est trop rarement respecté.
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D’après ces ONG, plusieurs facteurs expliquent cet échec.
Les industriels concernés ont tout fait pour minimiser leurs obligations. L’interdiction d’emballer les fruits et légumes sous plastique, par exemple, a été assortie de pas moins de 29 exemptions .
Par ailleurs, si la loi a fixé des objectifs ambitieux, les moyens nécessaires pour les atteindre n’ont pas suivi. Ainsi, les fonds qui financent les bonus réparation ont été revus à la baisse.
Et rien n’a vraiment été fait pour diminuer le volume d’emballages mis sur le marché, ni celui de la production de déchets de manière plus globale. L’existence d’une disposition visant à interdire la destruction des invendus restait ignorée par près des trois quarts des entreprises un an après son entrée en vigueur en janvier 2022.
Par ailleurs, le recyclage, par exemple du textile, n’est pas considéré comme une destruction, alors qu’il s’agit bien de faire passer un produit utilisable par l’étape « déchet ».
Enfin, la rareté des contrôles et la faiblesse des sanctions n’encouragent pas à appliquer la loi. Ainsi, le texte obligeant les fast-foods à utiliser de la vaisselle lavable et réutilisable pour la consommation sur place est trop rarement respecté.
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