Si l’Île-de-France se singularise toujours avec 30,4% du PIB national, les autres régions se rapprochent de la moyenne nationale, proche de 8%. Ainsi, les régions Alsace / Champagne-Ardenne /Lorraine, Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées et Aquitaine/ Limousin / Poitou-Charentes pèsent environ 7,3 à 7,7% du PIB national chacune tandis qu’Auvergne /Rhône-Alpes atteint 11,6%. De même, les PIB régionaux par habitant se rapprochent de la moyenne nationale et deviennent plus homogènes (si l’on excepte le cas francilien).
On ne saurait réduire les nouvelles régions à cette mesure de la création de richesses dont la fragilité statistique est bien connue. D’autres indicateurs permettent d’appréhender avec plus de nuance la force de ces territoires : ainsi les régions NordPas-de-Calais/Picardie et Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées, en-deçà de la moyenne nationale en termes de PIB par habitant, s’illustrent par une dynamique entrepreneuriale forte : l’une et l’autre se positionnent en tête pour la création d’entreprises.
Il faut ici souligner la spécificité des régions et de leur mode de développement : si toutes ont vocation à participer au développement de la France, chacune doit y contribuer en fonction de ses ressources, de ses atouts et des aspirations de ses acteurs.
La nouvelle organisation territoriale vise moins à instaurer un modèle qu’à doter toutes les régions des leviers indispensables à un développement dont elles devront imaginer la nature et les modalités.
Une double hypothèse est ici formulée : la maîtrise qu’elles ont des réalités et des ressorts locaux, conformément au principe de subsidiarité qui guide la décentralisation, les rendront plus performantes que l’État central ; parallèlement la montée en échelle leur permettra de bénéficier plus facilement des ressources indispensables afin de trouver leur place dans l’économie mondialisée.
CGET - Juin 2015
On ne saurait réduire les nouvelles régions à cette mesure de la création de richesses dont la fragilité statistique est bien connue. D’autres indicateurs permettent d’appréhender avec plus de nuance la force de ces territoires : ainsi les régions NordPas-de-Calais/Picardie et Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées, en-deçà de la moyenne nationale en termes de PIB par habitant, s’illustrent par une dynamique entrepreneuriale forte : l’une et l’autre se positionnent en tête pour la création d’entreprises.
Il faut ici souligner la spécificité des régions et de leur mode de développement : si toutes ont vocation à participer au développement de la France, chacune doit y contribuer en fonction de ses ressources, de ses atouts et des aspirations de ses acteurs.
La nouvelle organisation territoriale vise moins à instaurer un modèle qu’à doter toutes les régions des leviers indispensables à un développement dont elles devront imaginer la nature et les modalités.
Une double hypothèse est ici formulée : la maîtrise qu’elles ont des réalités et des ressorts locaux, conformément au principe de subsidiarité qui guide la décentralisation, les rendront plus performantes que l’État central ; parallèlement la montée en échelle leur permettra de bénéficier plus facilement des ressources indispensables afin de trouver leur place dans l’économie mondialisée.
CGET - Juin 2015
Dans la même rubrique
-
Juris - Régions - Quelle est la valeur juridique, en droit français, des langues régionales, dont les langues créoles ?
-
JORF - Régions - Pays de la Loire - Abrogation de la directive territoriale d'aménagement (DTA) de l'estuaire de la Loire.
-
Actu - Régions - Spécial entreprises frontalières du Grand Est : attirer et fidéliser les travailleurs grâce à des conditions de travail favorables
-
Juris - Régions - Protection fonctionnelle du président d’un conseil régional ou du conseiller régional le suppléant ou ayant reçu une délégation en cas de poursuites pénales – Conformité à la constitution
-
Doc - Régions - Focus sur les études et données régionales et départementales de la DREES