L’enquête démontre d’une part que les Régions sont bien plus profondément ancrées dans l’opinion que ce que l’on croit généralement. Et D’autres part, qu’une nouvelle répartition des compétences entre l’Etat et les Régions apparaît plus nécessaire que jamais.
Le souhait des citoyens et la volonté des Régions semblent converger.
Après un quinquennat marqué par des incompréhensions récurrentes entre l’Etat et les collectivités locales, après une série d’élections caractérisées par un taux d’abstention inédit, après tant de dossiers dont on a pu mesurer les difficultés de bien les traiter au niveau central, il apparaît aujourd’hui indispensable de renforcer le rôle, les pouvoirs et les responsabilités des Régions. Telle est la ligne directrice de l’analyse qui peut être faite de l’enquête.
L’appréciation positive des Français sur les compétences de leur Région
L’idée d’une distance des Français par rapport à la Région est aujourd’hui communément partagée - idée alimentée par le taux d’abstention aux élections de 2021, expliquée parfois par la perte d’identité liée au redécoupage ou plus souvent par l’absence d’identification des compétences régionales.
L’enquête réalisée par l’IFOP vient très largement contrebattre cette idée reçue.
Tel est le cas d’une part des compétences : les Français attribuent majoritairement aux Régions la compétence sur les lycées, la mobilité, la formation ou l’emploi - et, inversement, ne se trompent guère sur les compétences qui ne relèvent pas des Régions.
Tel est le cas d’autre part de l’identité des présidents de Région : alors que la question posée concernait la notoriété spontanée, le taux moyen de bonnes réponses est élevé - et même supérieur à 50% dans de nombreuses Régions.
Enfin et surtout, la confiance relative dans les Régions est massive lorsqu’elle est confrontée à celle de l’Etat : les trois quarts des Français déclarent en effet faire davantage confiance aux premières qu’au second.
Le couple État-Régions, une nécessité en termes de politiques publiques
Deux tiers des Français considèrent que l’Etat ne laisse pas assez de pouvoirs aux Régions, aux départements et aux communes - mais, il y a, plus précisément encore, une demande de régionalisation - qu’il s’agisse de la préservation de l’environnement, du retour à l’emploi des chômeurs ou de l’accompagnement des projets de développement des entreprises ou même de l’équité de l’accès aux soins.
En détail :
- 54% de l’ensemble des habitants de l’Hexagone souhaitent donner plus de pouvoir à leur Région
- 62% de l’ensemble des habitants de Corse souhaitent donner plus de pouvoir à la Collectivité
- 56% de l’ensemble des habitants des DROM souhaitent donner plus de pouvoir à leur Région / Collectivité
Par ailleurs, les Français considèrent que l’extension des pouvoirs des Régions aurait pour effet de les inciter à voter davantage. Il y a en effet non seulement une demande de décentralisation mais aussi une nécessité en termes de démocratie.
IFOP >> Etude complète
Ce sondage a été menée auprès d’un échantillon de trois échantillons : 3011 personnes représentatif de la population métropolitaine ( hors Corse) âgée de 18 ans et plus ; 601 personnes représentatif de la population de la Région Corse âgée de 18 ans et plus ; et 803 personnes représentatif de la population des Départements et Régions d’Outre-mer âgée de 18 ans et plus. Selon la méthode des quotas: sexe, âge, profession de la personne interrogée, catégorie d’agglomération, Région.
Le souhait des citoyens et la volonté des Régions semblent converger.
Après un quinquennat marqué par des incompréhensions récurrentes entre l’Etat et les collectivités locales, après une série d’élections caractérisées par un taux d’abstention inédit, après tant de dossiers dont on a pu mesurer les difficultés de bien les traiter au niveau central, il apparaît aujourd’hui indispensable de renforcer le rôle, les pouvoirs et les responsabilités des Régions. Telle est la ligne directrice de l’analyse qui peut être faite de l’enquête.
L’appréciation positive des Français sur les compétences de leur Région
L’idée d’une distance des Français par rapport à la Région est aujourd’hui communément partagée - idée alimentée par le taux d’abstention aux élections de 2021, expliquée parfois par la perte d’identité liée au redécoupage ou plus souvent par l’absence d’identification des compétences régionales.
L’enquête réalisée par l’IFOP vient très largement contrebattre cette idée reçue.
Tel est le cas d’une part des compétences : les Français attribuent majoritairement aux Régions la compétence sur les lycées, la mobilité, la formation ou l’emploi - et, inversement, ne se trompent guère sur les compétences qui ne relèvent pas des Régions.
Tel est le cas d’autre part de l’identité des présidents de Région : alors que la question posée concernait la notoriété spontanée, le taux moyen de bonnes réponses est élevé - et même supérieur à 50% dans de nombreuses Régions.
Enfin et surtout, la confiance relative dans les Régions est massive lorsqu’elle est confrontée à celle de l’Etat : les trois quarts des Français déclarent en effet faire davantage confiance aux premières qu’au second.
Le couple État-Régions, une nécessité en termes de politiques publiques
Deux tiers des Français considèrent que l’Etat ne laisse pas assez de pouvoirs aux Régions, aux départements et aux communes - mais, il y a, plus précisément encore, une demande de régionalisation - qu’il s’agisse de la préservation de l’environnement, du retour à l’emploi des chômeurs ou de l’accompagnement des projets de développement des entreprises ou même de l’équité de l’accès aux soins.
En détail :
- 54% de l’ensemble des habitants de l’Hexagone souhaitent donner plus de pouvoir à leur Région
- 62% de l’ensemble des habitants de Corse souhaitent donner plus de pouvoir à la Collectivité
- 56% de l’ensemble des habitants des DROM souhaitent donner plus de pouvoir à leur Région / Collectivité
Par ailleurs, les Français considèrent que l’extension des pouvoirs des Régions aurait pour effet de les inciter à voter davantage. Il y a en effet non seulement une demande de décentralisation mais aussi une nécessité en termes de démocratie.
IFOP >> Etude complète
Ce sondage a été menée auprès d’un échantillon de trois échantillons : 3011 personnes représentatif de la population métropolitaine ( hors Corse) âgée de 18 ans et plus ; 601 personnes représentatif de la population de la Région Corse âgée de 18 ans et plus ; et 803 personnes représentatif de la population des Départements et Régions d’Outre-mer âgée de 18 ans et plus. Selon la méthode des quotas: sexe, âge, profession de la personne interrogée, catégorie d’agglomération, Région.
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