
Dès 2015, l’enjeu de la coopération entre "villes" et "campagnes" s’est inscrit à l’agenda politique : dialogue entre territoires urbains et ruraux, développement d’échanges équilibrés, contrats pour favoriser la réciprocité deviennent les éléments clés d’une politique de rééquilibrage du territoire. Le Pacte Etat-métropoles de juillet 2016, qui décline des engagements pris conjointement par l’Etat et les métropoles, comprend un volet obligatoire, dans lequel chaque métropole s’engage à contribuer à l’"alliance des territoires" pour renforcer les coopérations avec les territoires environnants.
Cet enjeu prend depuis la formation du Ministère de la cohésion des territoires un relief nouveau. Sous couvert de cohésion entre les territoires, il s’agit en effet de définir un nouveau projet d’aménagement du territoire, prenant acte des interdépendances, flux et échanges qui structurent fortement le devenir des territoires et les inscrivent dans des systèmes territoriaux. La coopération interterritoriale, parce qu’elle permet à des territoires d’agir ensemble, parce qu’elle les rend solidaires non seulement fonctionnellement mais aussi politiquement, est donc au coeur de la cohésion.
Mais la coopération interterritoriale doit encore trouver sa place, face au registre de la concurrence qui reste très présent et façonne les représentations. Elle engage en effet les acteurs des territoires à articuler leurs actions, ce qui pose la question d’une ingénierie dédiée, et plus largement des moyens à consacrer. Elle se fonde sur la connaissance et la reconnaissance des interdépendances et complémentarités entre les territoires.
Alors même que les acteurs territoriaux mettent en place, parfois depuis de longues années, des coopérations dans le cadre de syndicats mixtes, de pôles métropolitains, d’associations, aucun recensement des coopérations existantes n’a encore été établi.
CGET - Document complet - 2019-03-21
Cet enjeu prend depuis la formation du Ministère de la cohésion des territoires un relief nouveau. Sous couvert de cohésion entre les territoires, il s’agit en effet de définir un nouveau projet d’aménagement du territoire, prenant acte des interdépendances, flux et échanges qui structurent fortement le devenir des territoires et les inscrivent dans des systèmes territoriaux. La coopération interterritoriale, parce qu’elle permet à des territoires d’agir ensemble, parce qu’elle les rend solidaires non seulement fonctionnellement mais aussi politiquement, est donc au coeur de la cohésion.
Mais la coopération interterritoriale doit encore trouver sa place, face au registre de la concurrence qui reste très présent et façonne les représentations. Elle engage en effet les acteurs des territoires à articuler leurs actions, ce qui pose la question d’une ingénierie dédiée, et plus largement des moyens à consacrer. Elle se fonde sur la connaissance et la reconnaissance des interdépendances et complémentarités entre les territoires.
Alors même que les acteurs territoriaux mettent en place, parfois depuis de longues années, des coopérations dans le cadre de syndicats mixtes, de pôles métropolitains, d’associations, aucun recensement des coopérations existantes n’a encore été établi.
CGET - Document complet - 2019-03-21
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