Alors que la crise du logement est qualifiée par de très nombreux acteurs et spécialistes du secteur de « bombe sociale », et qu’elle impacte en premier lieu les classes moyennes et les personnes en situation de précarité, force est de constater que, malgré les récentes annonces du gouvernement, l’Etat ne joue pas suffisamment son rôle de protecteur et n’en fait toujours pas assez pour garantir l’abordabilité des logements en France. Pourtant de nombreuses mesures permettraient de réduire les inégalités dans l’accès au logement en France. Oxfam publie ainsi un rapport intitulé “Logement : inégalités à tous les étages” assorti d’une série de recommandations permettant d’endiguer la crise.
Chiffres clés du rapport
- Les 25 % les plus modestes consacrent deux fois plus de leurs revenus aux dépenses de logement que les 25 % les plus aisés (1).
- En vingt ans, les prix des biens immobiliers ont augmenté 4 fois plus vite que les revenus bruts des ménages (2).
- Début 2021, les 10% des Français les plus riches en patrimoine concentraient 44% de tout le patrimoine immobilier français. 3,5% des ménages détiennent à eux seuls 50% des logements mis en location (3).
- Oxfam a calculé que trois niches fiscales relatives au secteur du logement ont coûté près de 11 milliards aux finances publiques en 12 ans, de quoi financer plus de 70 000 logements sociaux.
- En 2000, les ménages s’endettaient en moyenne pour 15,5 années pour acquérir leur résidence principale alors qu’en 2020, cette durée moyenne s’établissait à 22 ans (4).
- Un.e étudiant.e consacre, en 2023, entre 44 % et 60 % de son budget mensuel aux dépenses logement (5).
- La France compte un seul logement CROUS pour plus de 16 étudiants.
Au sommaire
- Un désengagement progressif de l’Etat qui favorise la financiarisation du logement en France
- La régulation d’acteurs privés reste un enjeu majeur
- Recommandations d’Oxfam France
Oxfam France >> Etude complète
Chiffres clés du rapport
- Les 25 % les plus modestes consacrent deux fois plus de leurs revenus aux dépenses de logement que les 25 % les plus aisés (1).
- En vingt ans, les prix des biens immobiliers ont augmenté 4 fois plus vite que les revenus bruts des ménages (2).
- Début 2021, les 10% des Français les plus riches en patrimoine concentraient 44% de tout le patrimoine immobilier français. 3,5% des ménages détiennent à eux seuls 50% des logements mis en location (3).
- Oxfam a calculé que trois niches fiscales relatives au secteur du logement ont coûté près de 11 milliards aux finances publiques en 12 ans, de quoi financer plus de 70 000 logements sociaux.
- En 2000, les ménages s’endettaient en moyenne pour 15,5 années pour acquérir leur résidence principale alors qu’en 2020, cette durée moyenne s’établissait à 22 ans (4).
- Un.e étudiant.e consacre, en 2023, entre 44 % et 60 % de son budget mensuel aux dépenses logement (5).
- La France compte un seul logement CROUS pour plus de 16 étudiants.
Au sommaire
- Un désengagement progressif de l’Etat qui favorise la financiarisation du logement en France
- La régulation d’acteurs privés reste un enjeu majeur
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