
Le maire d'Essarts-en-Bocage, 9.000 habitants en Vendée, a pris un arrêté portant obligation aux habitants... "d'être en joie". Pour casser la morosité ambiante, le texte impose d'être "de bonne humeur de 8h à 22h chaque jour" et de "faire sourire au moins 10 personnes par jour". Il interdit aussi "la diffusion de toute musique qui pourrait être perçue comme déprimante ou triste", ainsi que les "histoires qui se terminent mal".
"C'est un vrai arrêté, c'est très sérieux !"
Le maire, Freddy Riffaud, l'assure : "C'est un vrai arrêté, c'est très sérieux, il a été soigneusement étudié et déposé dans les formes officielles". Pris le vendredi 13 septembre, il impose une semaine de bonne humeur du 5 au 11 octobre, lors de la première édition d'un festival de spectacles humoristiques intitulé Ville en joie .
La joie, grande cause nationale ?
Le maire n'a pas fait passer son arrêté par la préfecture pour validation, "mais ce n'est pas nécessaire : tout ce qui est dedans est une prérogative du pouvoir de police du maire", assure-t-il. Pas de risque donc qu'un ronchon attaque l'arrêté au tribunal. Et il espère que son initiative fera des émules.
Prolonger l'obligation à la joie au-delà d'une semaine ?
Oui, répond le maire, en fonction du succès de la semaine : "La réussite pour nous, ce serait que ça se propage dans toute la France et pourquoi pas, que ça devienne une cause nationale". En tout cas, il a déjà fait le buzz sur les réseaux sociaux. Et son équipe à la mairie réfléchit déjà à une nouvelle idée originale, pour le festival de l'an prochain.
France Bleu - Article complet - 2019-09-21
"C'est un vrai arrêté, c'est très sérieux !"
Le maire, Freddy Riffaud, l'assure : "C'est un vrai arrêté, c'est très sérieux, il a été soigneusement étudié et déposé dans les formes officielles". Pris le vendredi 13 septembre, il impose une semaine de bonne humeur du 5 au 11 octobre, lors de la première édition d'un festival de spectacles humoristiques intitulé Ville en joie .
La joie, grande cause nationale ?
Le maire n'a pas fait passer son arrêté par la préfecture pour validation, "mais ce n'est pas nécessaire : tout ce qui est dedans est une prérogative du pouvoir de police du maire", assure-t-il. Pas de risque donc qu'un ronchon attaque l'arrêté au tribunal. Et il espère que son initiative fera des émules.
Prolonger l'obligation à la joie au-delà d'une semaine ?
Oui, répond le maire, en fonction du succès de la semaine : "La réussite pour nous, ce serait que ça se propage dans toute la France et pourquoi pas, que ça devienne une cause nationale". En tout cas, il a déjà fait le buzz sur les réseaux sociaux. Et son équipe à la mairie réfléchit déjà à une nouvelle idée originale, pour le festival de l'an prochain.
France Bleu - Article complet - 2019-09-21
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