Devant une salle aux allures scolaires, les trois intervenants prennent la parole afin de présenter le sujet et leurs positions. D'emblée, Sébastien Ricard, directeur des affaires publiques du groupe Paprec, entre dans le cœur du sujet. Après une brève présentation de Paprec, un des principaux acteurs du recyclage en France, M. Ricard affirme : "il faut trouver les moyens de mieux recycler plus de déchets, avec des coûts moindres et des procédés moins gourmands en énergie. C'est un objectif sans cesse renouvelé".
C'est Gilles Pargneaux, député du Parlement européen (PS) et vice-président de la commission de l'Environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire, qui prend ensuite la parole. Il insiste sur les objectifs fixés par l'UE en matière de réduction et de recyclage des déchets. Selon lui, il faut aller "plus loin" et ne pas se contenter des objectifs actuels. Enfin, Sandrine Bélier, directrice de l'ONG Humanité et Biodiversité et ancienne députée européenne, précise que "l'économie circulaire inclut le recyclage, qui est essentiel, mais celui-ci ne fait pas tout". Pour elle, l'impact de l'activité humaine sur la biodiversité est aussi un axe majeur de la réflexion. En effet, "toute la chaine de l'utilisation des ressources est à prendre en considération, il s'agit tout autant d'optimiser le traitement des déchets que de les réduire à la source".
Pour un recyclage de 50% des déchets municipaux d’ici à 2020
Comme le rappelle Gilles Pargneaux, l'Union européenne a pris des engagements en matière de recyclage. La directive-cadre de 2008 fixe notamment des objectifs de recyclage et de valorisation à l'horizon 2020 pour les déchets ménagers (50%) et les déchets de construction et de démolition (70%). Mais pour le député, cela n'est pas suffisant : "nous devons porter l'ambition d'une meilleure prise en charge des déchets, et cela passe par le recyclage mais aussi un meilleur traitement des déchets que l'on ne peut pas recycler"….
"Le meilleur des déchets est celui qui n'existe pas"
Mais pour Sandrine Bélier, "encourager le recyclage n'a de sens que si l'on réduit aussi nos prélèvements sur les ressources naturelles". A ce propos, un membre de l'assistance met en avant la question de l'obsolescence programmée qui "représente un enjeu législatif dont l'Europe devrait davantage s'emparer en condamnant les entreprises qui pratiquent cette absurdité écologique"….
Toute l'Europe - 2018-06-22
C'est Gilles Pargneaux, député du Parlement européen (PS) et vice-président de la commission de l'Environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire, qui prend ensuite la parole. Il insiste sur les objectifs fixés par l'UE en matière de réduction et de recyclage des déchets. Selon lui, il faut aller "plus loin" et ne pas se contenter des objectifs actuels. Enfin, Sandrine Bélier, directrice de l'ONG Humanité et Biodiversité et ancienne députée européenne, précise que "l'économie circulaire inclut le recyclage, qui est essentiel, mais celui-ci ne fait pas tout". Pour elle, l'impact de l'activité humaine sur la biodiversité est aussi un axe majeur de la réflexion. En effet, "toute la chaine de l'utilisation des ressources est à prendre en considération, il s'agit tout autant d'optimiser le traitement des déchets que de les réduire à la source".
Pour un recyclage de 50% des déchets municipaux d’ici à 2020
Comme le rappelle Gilles Pargneaux, l'Union européenne a pris des engagements en matière de recyclage. La directive-cadre de 2008 fixe notamment des objectifs de recyclage et de valorisation à l'horizon 2020 pour les déchets ménagers (50%) et les déchets de construction et de démolition (70%). Mais pour le député, cela n'est pas suffisant : "nous devons porter l'ambition d'une meilleure prise en charge des déchets, et cela passe par le recyclage mais aussi un meilleur traitement des déchets que l'on ne peut pas recycler"….
"Le meilleur des déchets est celui qui n'existe pas"
Mais pour Sandrine Bélier, "encourager le recyclage n'a de sens que si l'on réduit aussi nos prélèvements sur les ressources naturelles". A ce propos, un membre de l'assistance met en avant la question de l'obsolescence programmée qui "représente un enjeu législatif dont l'Europe devrait davantage s'emparer en condamnant les entreprises qui pratiquent cette absurdité écologique"….
Toute l'Europe - 2018-06-22