Les nouvelles zones d’emploi partagent la France en 306 zones d’emploi permettant d’analyser la structure du tissu productif au niveau territorial. Ces zones correspondent aux espaces à l’intérieur desquels travaillent la plupart des actifs qui y résident.
Depuis plusieurs décennies, le poids des secteurs d’activité s’est fortement modifié.
La croissance très forte du poids des emplois du tertiaire s’est faite au détriment des autres secteurs : l’industrie et l’agriculture principalement, et dans une moindre mesure la construction. Le rétrécissement de la sphère industrielle est en partie compensé par des activités de services aux entreprises, avec l’externalisation de fonctions assurées précédemment au sein des entreprises industrielles (comme le transport, la recherche et le développement, la restauration des salariés, le nettoyage…) et le recours au travail intérimaire.
Cette forte recomposition des emplois s’observe dans toutes les zones d’emploi : aucune zone n’a l’industrie comme premier secteur économique en 2020, alors qu’elles étaient une dizaine dans ce cas en 1990. Plus généralement, l’emploi se répartit dans un plus grand nombre de secteurs, les économies locales ont donc tendance à se diversifier
Sept profils se distinguent selon leur principale orientation économique.
Les grandes agglomérations, scindées en deux classes selon l’intensité de leurs spécialités, sont caractérisées par des emplois typiques des grandes métropoles et par la présence de grands établissements.
Certaines zones d’emploi sont spécialisées dans l’agriculture comme Carhaix-Plouguer en Bretagne, l’industrie comme Oyonnax en Auvergne-Rhône-Alpes ou encore le tourisme comme Sainte-Maxime en Provence-Alpes-Côte d’Azur. D’autres sont davantage diversifiées comme Chaumont dans le Grand Est.
Enfin, certaines zones d’emploi ont un caractère plus résidentiel : la part d’actifs qui y habitent et y travaillent est plus faible qu’ailleurs ; elles se situent principalement dans le voisinage des grandes agglomérations.
Étude nationale
"L'orientation économique des zones d'emploi : entre spécialisation et diversification des économies locales"
Études régionales
Auvergne-Rhône-Alpes
"Les nouvelles zones d’emploi mettent en avant la diversité du tissu économique de la région"
Bourgogne-Franche-Comté
"21 zones d’emploi 2020 en Bourgogne-Franche-Comté, à l’économie spécialisée, diversifiée ou à dominante résidentielle"
Bretagne
"L’économie des zones d’emploi bretonnes tournée vers l’agroalimentaire et le tourisme"
Centre-Val de Loire
"19 zones d'emploi en Centre-Val de Loire pour lire les marchés locaux du travail"
Corse
"Zones d’emploi 2020 en Corse : 7 espaces marqués par leur spécialisation économique"
Grand Est
"Une orientation industrielle encore marquée dans les zones d’emploi du Grand Est"
Guadeloupe
"Cinq zones d’emploi en Guadeloupe"
Guyane
"Trois zones d’emploi en Guyane"
Hauts-de-France
"Les zones d’emploi 2020 : des économies diversifiées, s’appuyant sur de grands établissements"
Île-de-France
"Les nouvelles zones d’emploi franciliennes : principalement métropolitaines ou résidentielles"
La Réunion
"Des zones d’emploi moins différenciées qu’aux Antilles - Orientation économique des zones d’emploi de La Réunion"
Martinique
"Six zones d’emploi en Martinique"
Normandie
"Les nouvelles zones d’emploi normandes : des profils économiques divers"
Nouvelle-Aquitaine
"Nouvelles zones d’emploi en Nouvelle-Aquitaine : une spécialisation agricole dans une zone sur trois"
Occitanie
"En Occitanie, 27 nouvelles zones d'emploi très diversifiées"
Pays de la Loire
"L’économie des nouvelles zones d’emploi ligériennes : une forte orientation industrielle"
Provence-Alpes-Côte d'Azur
"22 zones d’emploi pour décrire le fonctionnement du marché du travail"
Pour en savoir plus
Bases des zones d'emploi
Analyse de la DARES
Depuis plusieurs décennies, le poids des secteurs d’activité s’est fortement modifié.
La croissance très forte du poids des emplois du tertiaire s’est faite au détriment des autres secteurs : l’industrie et l’agriculture principalement, et dans une moindre mesure la construction. Le rétrécissement de la sphère industrielle est en partie compensé par des activités de services aux entreprises, avec l’externalisation de fonctions assurées précédemment au sein des entreprises industrielles (comme le transport, la recherche et le développement, la restauration des salariés, le nettoyage…) et le recours au travail intérimaire.
Cette forte recomposition des emplois s’observe dans toutes les zones d’emploi : aucune zone n’a l’industrie comme premier secteur économique en 2020, alors qu’elles étaient une dizaine dans ce cas en 1990. Plus généralement, l’emploi se répartit dans un plus grand nombre de secteurs, les économies locales ont donc tendance à se diversifier
Sept profils se distinguent selon leur principale orientation économique.
Les grandes agglomérations, scindées en deux classes selon l’intensité de leurs spécialités, sont caractérisées par des emplois typiques des grandes métropoles et par la présence de grands établissements.
Certaines zones d’emploi sont spécialisées dans l’agriculture comme Carhaix-Plouguer en Bretagne, l’industrie comme Oyonnax en Auvergne-Rhône-Alpes ou encore le tourisme comme Sainte-Maxime en Provence-Alpes-Côte d’Azur. D’autres sont davantage diversifiées comme Chaumont dans le Grand Est.
Enfin, certaines zones d’emploi ont un caractère plus résidentiel : la part d’actifs qui y habitent et y travaillent est plus faible qu’ailleurs ; elles se situent principalement dans le voisinage des grandes agglomérations.
Étude nationale
"L'orientation économique des zones d'emploi : entre spécialisation et diversification des économies locales"
Études régionales
Auvergne-Rhône-Alpes
"Les nouvelles zones d’emploi mettent en avant la diversité du tissu économique de la région"
Bourgogne-Franche-Comté
"21 zones d’emploi 2020 en Bourgogne-Franche-Comté, à l’économie spécialisée, diversifiée ou à dominante résidentielle"
Bretagne
"L’économie des zones d’emploi bretonnes tournée vers l’agroalimentaire et le tourisme"
Centre-Val de Loire
"19 zones d'emploi en Centre-Val de Loire pour lire les marchés locaux du travail"
Corse
"Zones d’emploi 2020 en Corse : 7 espaces marqués par leur spécialisation économique"
Grand Est
"Une orientation industrielle encore marquée dans les zones d’emploi du Grand Est"
Guadeloupe
"Cinq zones d’emploi en Guadeloupe"
Guyane
"Trois zones d’emploi en Guyane"
Hauts-de-France
"Les zones d’emploi 2020 : des économies diversifiées, s’appuyant sur de grands établissements"
Île-de-France
"Les nouvelles zones d’emploi franciliennes : principalement métropolitaines ou résidentielles"
La Réunion
"Des zones d’emploi moins différenciées qu’aux Antilles - Orientation économique des zones d’emploi de La Réunion"
Martinique
"Six zones d’emploi en Martinique"
Normandie
"Les nouvelles zones d’emploi normandes : des profils économiques divers"
Nouvelle-Aquitaine
"Nouvelles zones d’emploi en Nouvelle-Aquitaine : une spécialisation agricole dans une zone sur trois"
Occitanie
"En Occitanie, 27 nouvelles zones d'emploi très diversifiées"
Pays de la Loire
"L’économie des nouvelles zones d’emploi ligériennes : une forte orientation industrielle"
Provence-Alpes-Côte d'Azur
"22 zones d’emploi pour décrire le fonctionnement du marché du travail"
Pour en savoir plus
Bases des zones d'emploi
Analyse de la DARES