Les Régions formulent les 9 propositions suivantes, simples concrètes et pragmatiques :
- Installer une instance de coordination à l’échelle régionale qui réunirait chaque semaine le DG de l’ARS, le Préfet et le Président de Région, les présidents de départements et les représentants des communes. Cette instance serait chargée notamment de sélectionner les lieux possibles de vaccination, de coordonner les questions de logistique de définir les stratégies d’identification des personnes cibles, de diffuser de l’information pratique. La stratégie nationale serait alors coordonnée à l’échelon régional et mise en œuvre sur le terrain avec l’appui opérationnel des régions, des départements et des communes.
À titre d’exemple, les régions sont en capacité d’organiser l’acheminement des personnes vers les centres de vaccination au travers de leur compétence de transport à la demande ou en mobilisant les entreprises de transports scolaires.
- Territorialiser et différencier la stratégie de vaccination en priorisant les départements ayant dépassé la côte d’alerte maximale (taux d’incidence >250) et les personnes à risque afin de pouvoir vacciner de façon massive ces cibles prioritaires.
- S’appuyer sur tous les réseaux existants capables de vacciner : médecins libéraux, pharmaciens, infirmières libérales, kinés, sages-femmes, etc. Les pharmaciens paraissent à cet égard l’échelon le plus pertinent qui constituent un réseau maillé finement à l’échelle territoriale (une pharmacie de 3100 habitants) avec un circuit logistique éprouvé.
- Ne pas empêcher les Régions qui le souhaitent d’acheter des vaccins et de les mettre à disposition de ces réseaux afin de compléter les dispositifs nationaux. Les Régions de France souhaitent pouvoir participer à la campagne de vaccination au moment de l’élargissement des populations cibles.
- Autoriser les employeurs, publics comme privés, au-dessus de 100 salariés, à acquérir des vaccins à destination de leur propre personnel, et en particulier tous ceux qui doivent se déplacer à l’étranger.
- Soutenir massivement, notamment au travers des contrats de relance et des CPER, les efforts de R&D des entreprises susceptibles de produire des vaccins, dans une logique de souveraineté sanitaire, et dans l’attente, procéder à l’achat de licences pour produire en France les vaccins déjà homologués.
- Mettre en place d’un "conseil des territoires" constituant au niveau national une vraie instance de co-construction et d’évaluation avec les collectivités locales et associer des représentants des collectivités locales au Conseil de défense.
- Co-construire une campagne de communication grand public sur les enjeux de la vaccination, et la diffuser largement. La vaccination du plus grand nombre de ceux qui le souhaitent facilitera l’adhésion de ceux qui doutent.
- Montrer l’exemple en organisant très rapidement et en médiatisant la vaccination des principaux responsables politiques à commencer par les présidents de région eux-mêmes.
Régions de France >> Communiqué complet
- Installer une instance de coordination à l’échelle régionale qui réunirait chaque semaine le DG de l’ARS, le Préfet et le Président de Région, les présidents de départements et les représentants des communes. Cette instance serait chargée notamment de sélectionner les lieux possibles de vaccination, de coordonner les questions de logistique de définir les stratégies d’identification des personnes cibles, de diffuser de l’information pratique. La stratégie nationale serait alors coordonnée à l’échelon régional et mise en œuvre sur le terrain avec l’appui opérationnel des régions, des départements et des communes.
À titre d’exemple, les régions sont en capacité d’organiser l’acheminement des personnes vers les centres de vaccination au travers de leur compétence de transport à la demande ou en mobilisant les entreprises de transports scolaires.
- Territorialiser et différencier la stratégie de vaccination en priorisant les départements ayant dépassé la côte d’alerte maximale (taux d’incidence >250) et les personnes à risque afin de pouvoir vacciner de façon massive ces cibles prioritaires.
- S’appuyer sur tous les réseaux existants capables de vacciner : médecins libéraux, pharmaciens, infirmières libérales, kinés, sages-femmes, etc. Les pharmaciens paraissent à cet égard l’échelon le plus pertinent qui constituent un réseau maillé finement à l’échelle territoriale (une pharmacie de 3100 habitants) avec un circuit logistique éprouvé.
- Ne pas empêcher les Régions qui le souhaitent d’acheter des vaccins et de les mettre à disposition de ces réseaux afin de compléter les dispositifs nationaux. Les Régions de France souhaitent pouvoir participer à la campagne de vaccination au moment de l’élargissement des populations cibles.
- Autoriser les employeurs, publics comme privés, au-dessus de 100 salariés, à acquérir des vaccins à destination de leur propre personnel, et en particulier tous ceux qui doivent se déplacer à l’étranger.
- Soutenir massivement, notamment au travers des contrats de relance et des CPER, les efforts de R&D des entreprises susceptibles de produire des vaccins, dans une logique de souveraineté sanitaire, et dans l’attente, procéder à l’achat de licences pour produire en France les vaccins déjà homologués.
- Mettre en place d’un "conseil des territoires" constituant au niveau national une vraie instance de co-construction et d’évaluation avec les collectivités locales et associer des représentants des collectivités locales au Conseil de défense.
- Co-construire une campagne de communication grand public sur les enjeux de la vaccination, et la diffuser largement. La vaccination du plus grand nombre de ceux qui le souhaitent facilitera l’adhésion de ceux qui doutent.
- Montrer l’exemple en organisant très rapidement et en médiatisant la vaccination des principaux responsables politiques à commencer par les présidents de région eux-mêmes.
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