Au moment où les discussions sur la réforme des retraites de 2023 reprennent au sein du conclave lancé par le Premier ministre, la question du report de l’âge légal, de la soutenabilité du système et de ses modalités de financement revient au cœur du débat public.
Afin de mieux comprendre le regard des Français sur les mesures en vigueur et les alternatives actuellement portées par les différents acteurs sociaux, l’Ifop a mené pour la CGT une grande enquête auprès d’un échantillon représentatif de 2 000 Français.
Le résumé de l’étude
Cette étude met en évidence la résilience de l’opinion publique française face à un contexte international de plus en plus tendu. Autant de bouleversements qui, en théorie, auraient pu entraîner un glissement des priorités dans l’opinion publique, notamment en faveur de la sécurité ou d’un recentrage budgétaire. Pourtant, ces tensions n’ont pas infléchi significativement le jugement des Français à l’égard de la dernière réforme des retraites, ni affaibli leur attachement au modèle par répartition.
Même dans un contexte où l’actualité internationale pourrait justifier une redéfinition des priorités, le passage de l’âge légal à 64 ans suscite toujours une opposition massive, assortie d’un soutien large et transversal à l’organisation d’un référendum.
L’enquête fait aussi apparaître une nette préférence pour des solutions de financement alternatives, perçues comme plus équitables : fiscalisation des dividendes, égalité salariale femmes-hommes, hausse des cotisations patronales…
À l’inverse, les pistes impliquant un allongement de la durée de travail ou un recours à la capitalisation continuent d’être source de méfiance pour une majorité de citoyens.
Présentation
Communiqué de presse
Source - IFOP
Afin de mieux comprendre le regard des Français sur les mesures en vigueur et les alternatives actuellement portées par les différents acteurs sociaux, l’Ifop a mené pour la CGT une grande enquête auprès d’un échantillon représentatif de 2 000 Français.
Le résumé de l’étude
Cette étude met en évidence la résilience de l’opinion publique française face à un contexte international de plus en plus tendu. Autant de bouleversements qui, en théorie, auraient pu entraîner un glissement des priorités dans l’opinion publique, notamment en faveur de la sécurité ou d’un recentrage budgétaire. Pourtant, ces tensions n’ont pas infléchi significativement le jugement des Français à l’égard de la dernière réforme des retraites, ni affaibli leur attachement au modèle par répartition.
Même dans un contexte où l’actualité internationale pourrait justifier une redéfinition des priorités, le passage de l’âge légal à 64 ans suscite toujours une opposition massive, assortie d’un soutien large et transversal à l’organisation d’un référendum.
L’enquête fait aussi apparaître une nette préférence pour des solutions de financement alternatives, perçues comme plus équitables : fiscalisation des dividendes, égalité salariale femmes-hommes, hausse des cotisations patronales…
À l’inverse, les pistes impliquant un allongement de la durée de travail ou un recours à la capitalisation continuent d’être source de méfiance pour une majorité de citoyens.
Présentation
Communiqué de presse
Source - IFOP