Les syndicats de la fonction publique reprochent au ministre une série de décisions prises sans concertation, en contradiction avec l'engagement de dialogue social qu'il avait affiché lors de son entrée en fonction.
Dans une lettre ouverte, les organisations syndicales dénoncent notamment des décisions récentes qui, selon elles, impactent durement les agents publics. Parmi les mesures contestées : l'augmentation du nombre de jours de carence et la baisse de l'indemnisation des arrêts maladie. Ces dispositions, jugées "stigmatisantes" par les syndicats, pénaliseraient les agents les plus fragiles, souvent exposés à des risques sanitaires dans le cadre de leur activité professionnelle.
Les syndicats expriment également leurs inquiétudes quant aux projets de lois de finances et de financement de la Sécurité sociale pour 2025. Selon eux, ces textes pourraient menacer le budget de la fonction publique, compromettant la mise en œuvre de politiques publiques essentielles.
Face à ces préoccupations, les organisations rappellent l'urgence de répondre aux revendications salariales des agents publics. Elles demandent l’ouverture de négociations sur plusieurs volets, incluant les mesures générales, les carrières, les grilles indiciaires et l'égalité salariale entre les femmes et les hommes.
En outre, les syndicats exigent une réunion dédiée à ces enjeux, afin de rendre l'emploi public plus attractif. Ils réclament aussi une clarification rapide sur le projet de loi relatif à « l’efficacité » de la fonction publique, en appelant à son abandon pur et simple.
Enfin, les organisations syndicales exigent le respect des droits à la protection sociale des agents, qu’elle soit obligatoire ou complémentaire, et soulignent que les accords signés doivent être appliqués pour l’ensemble des agents des trois versants de la fonction publique.
Les syndicats appellent donc le ministre à relancer un véritable dialogue social, seul moyen, selon eux, d’améliorer les conditions de travail et de vie des agents publics.
Communiqué intersyndical du 29/10/2024
Dans une lettre ouverte, les organisations syndicales dénoncent notamment des décisions récentes qui, selon elles, impactent durement les agents publics. Parmi les mesures contestées : l'augmentation du nombre de jours de carence et la baisse de l'indemnisation des arrêts maladie. Ces dispositions, jugées "stigmatisantes" par les syndicats, pénaliseraient les agents les plus fragiles, souvent exposés à des risques sanitaires dans le cadre de leur activité professionnelle.
Les syndicats expriment également leurs inquiétudes quant aux projets de lois de finances et de financement de la Sécurité sociale pour 2025. Selon eux, ces textes pourraient menacer le budget de la fonction publique, compromettant la mise en œuvre de politiques publiques essentielles.
Face à ces préoccupations, les organisations rappellent l'urgence de répondre aux revendications salariales des agents publics. Elles demandent l’ouverture de négociations sur plusieurs volets, incluant les mesures générales, les carrières, les grilles indiciaires et l'égalité salariale entre les femmes et les hommes.
En outre, les syndicats exigent une réunion dédiée à ces enjeux, afin de rendre l'emploi public plus attractif. Ils réclament aussi une clarification rapide sur le projet de loi relatif à « l’efficacité » de la fonction publique, en appelant à son abandon pur et simple.
Enfin, les organisations syndicales exigent le respect des droits à la protection sociale des agents, qu’elle soit obligatoire ou complémentaire, et soulignent que les accords signés doivent être appliqués pour l’ensemble des agents des trois versants de la fonction publique.
Les syndicats appellent donc le ministre à relancer un véritable dialogue social, seul moyen, selon eux, d’améliorer les conditions de travail et de vie des agents publics.
Communiqué intersyndical du 29/10/2024