Deux lois et un plan national y sont actuellement mis en œuvre à la suite des concertations qui se sont tenues, notamment avec les ARS d’outre-mer : il s’agit des lois relatives à l’adaptation de la société au vieillissement et à la modernisation de notre système de santé et de la stratégie nationale de santé pour les outre-mer pour les années 2016 à 2023.
La priorité est donnée aux départements sous-dotés - Mayotte, Guyane et Saint-Martin. Ce sont vingt millions d’euros qui accompagneront cette politique dans les cinq ans à venir.
Je citerai quatre priorités :
- la prévention de la perte d’autonomie et le repérage des fragilités liées à l’âge,
- l’adaptation des logements et le développement des logements intermédiaires,
- la rénovation dans chaque territoire ultramarin de l’offre sociale, de santé et médico-sociale en vue de renforcer les prises en charge en filières,
- les rééquilibrages territoriaux de l’offre et l’accompagnement des personnes souhaitant vivre à leur domicile
Les ARS des outre-mer expérimentent par exemple des unités mobiles se déplaçant auprès des populations ou des centres de ressources-relais comportant un accueil de jour ou de nuit.
Je signalerai aussi que les infirmiers libéraux sont nombreux aux Antilles - leur densité est parmi les plus élevées au niveau national - ce qui permet d’accompagner le maintien à domicile des personnes âgées.
Le rattrapage en direction des outre-mer a déjà permis la création à La Réunion de plus de soixante-dix places en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes - EHPAD - en 2014, la mise en place à Mayotte d’une offre de service de soins infirmiers à domicile - SSIAD - en 2015 et le renforcement de la capacité globale de l’offre médico-sociale en Martinique.
En Guadeloupe, un professeur des universités-praticien hospitalier -PU-PH - sera affecté au CHU de Pointe-à-Pitre en septembre 2017 pour répondre au besoin de formation des personnels et à la nécessité de développer la filière gériatrique. Il pourra notamment accompagner le renforcement de l’équipe mobile gériatrique et la mise en place d’un service de court séjour gériatrique en lien avec les urgences…
Assemblée Nationale - Question orale - 2017-01-17
La priorité est donnée aux départements sous-dotés - Mayotte, Guyane et Saint-Martin. Ce sont vingt millions d’euros qui accompagneront cette politique dans les cinq ans à venir.
Je citerai quatre priorités :
- la prévention de la perte d’autonomie et le repérage des fragilités liées à l’âge,
- l’adaptation des logements et le développement des logements intermédiaires,
- la rénovation dans chaque territoire ultramarin de l’offre sociale, de santé et médico-sociale en vue de renforcer les prises en charge en filières,
- les rééquilibrages territoriaux de l’offre et l’accompagnement des personnes souhaitant vivre à leur domicile
Les ARS des outre-mer expérimentent par exemple des unités mobiles se déplaçant auprès des populations ou des centres de ressources-relais comportant un accueil de jour ou de nuit.
Je signalerai aussi que les infirmiers libéraux sont nombreux aux Antilles - leur densité est parmi les plus élevées au niveau national - ce qui permet d’accompagner le maintien à domicile des personnes âgées.
Le rattrapage en direction des outre-mer a déjà permis la création à La Réunion de plus de soixante-dix places en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes - EHPAD - en 2014, la mise en place à Mayotte d’une offre de service de soins infirmiers à domicile - SSIAD - en 2015 et le renforcement de la capacité globale de l’offre médico-sociale en Martinique.
En Guadeloupe, un professeur des universités-praticien hospitalier -PU-PH - sera affecté au CHU de Pointe-à-Pitre en septembre 2017 pour répondre au besoin de formation des personnels et à la nécessité de développer la filière gériatrique. Il pourra notamment accompagner le renforcement de l’équipe mobile gériatrique et la mise en place d’un service de court séjour gériatrique en lien avec les urgences…
Assemblée Nationale - Question orale - 2017-01-17