L’insertion des jeunes est une nécessité tant pour leur offrir des perspectives d’avenir que pour dynamiser les territoires ultramarins.
Au sommaire
I. L’insertion des jeunes ultramarins, un défi complexe à relever
II. Des missions locales ultramarines freinées dans leur action envers les jeunes en difficulté
III. Un réseau des missions locales ultramarines à renforcer
Les préconisations de la commission
N° 1 : augmenter les dotations financières des missions locales ultramarines de manière à ce que le budget moyen par jeune suivi y soit au moins égal à la moyenne nationale. Redimensionner notamment les moyens accordés aux missions locales de Guyane et de Mayotte pour qu’ils correspondent aux besoins constatés de ces territoires.
N° 2 : augmenter les effectifs des missions locales ultramarines de manière à ce que chaque conseiller gère un nombre de jeunes équivalent à ce que gère les conseillers de l’hexagone.
N° 3 : rapprocher le niveau des rémunérations des agents des missions locales de celui des agents de Pôle emploi pour éviter une concurrence déloyale entre ces deux organismes.
N° 4 : permettre aux agents des établissements France service d’organiser des permanences au sein des missions locales présentes dans les départements ultramarins.
N° 5 : pérenniser le financement du parcours de formation des jeunes de manière à éviter que des formations individuelles soient interrompues en raison du non renouvellement de crédits.
N° 6 : accompagner financièrement les missions locales ultramarines, par le biais d’un fonds à l’innovation, pour qu’elles puissent développer une offre de services accompagnant les jeunes vers l’autonomie.
N° 7 : encourager la démarche du « aller vers » en instaurant des équipes mobiles se déplaçant dans les quartiers les plus éloignés à la rencontre des jeunes marginalisés.
N° 8 : favoriser la création de parcours de réussite sur-mesure pour améliorer l’insertion durable des jeunes suivis.
N° 9 : à titre expérimental et dans les outre-mer seulement, permettre aux jeunes âgés de 26 à 30 ans de continuer à bénéficier des prestations de formation et d’insertion des organismes publics.
N° 10 : élargir le périmètre d’intervention de l’AFPA aux territoires ultramarins.
N° 11 : permettre aux missions locales de développer leur propre offre de formation afin qu’elle soit mieux adaptée aux besoins des jeunes et des employeurs locaux.
N° 12 : centrer principalement les formations des jeunes sur les besoins des employeurs locaux.
N° 13 : faciliter la mobilité intra-territoriale dans le parcours d’intégration et de formation des jeunes (hébergement, transport, permis de conduire, etc.).
N° 14 : dans les outre-mer, orienter les contrats aidés en priorité vers le secteur marchand qui offre de meilleures perspectives d’insertion durable des jeunes bénéficiaires.
N° 15 : mettre à disposition des missions locales ultramarines des ressources leur permettant d’accompagner au mieux les jeunes le souhaitant dans la création de leur propre activité.
N° 16 : adapter les critères d’évaluation de l’action des missions locales ultramarines aux réalités de terrain en ne définissant pas une sortie positive uniquement par l’obtention d’un emploi, d’une formation professionnelle qualifiante ou diplômante ou par la création d’une entreprise mais en valorisant également l’accès à l’autonomie du jeune.
N° 17 : créer dans chaque territoire ultramarin un consortium des acteurs de l’insertion comprenant les différents organismes concernés ainsi que des représentants du monde économique afin de renforcer la coordination des acteurs et l’efficacité des dispositifs d’insertion.
N° 18 : à titre expérimental et dans les outre-mer seulement, confier la formation et l’insertion des jeunes jusqu’à 25 ans aux missions locales et de 25 à 30 ans à Pôle emploi.
N° 19 : tenir compte des besoins des territoires dans la fixation des objectifs et de la volumétrie pour éviter que ne s’exerce une trop grande concurrence entre les différents opérateurs pour l’insertion des jeunes de moins de 25 ans.
N° 20 : soutenir la création d’une association régionale des missions locales dans la zone Antilles-Guyane.
N° 21 : accélérer la mise en œuvre d’une mission d’insertion jeunesse sur le territoire de Wallis-et-Futuna.
Assemblée nationale >> Rapport d'information n° 4974 du 27 janvier 2022
Au sommaire
I. L’insertion des jeunes ultramarins, un défi complexe à relever
II. Des missions locales ultramarines freinées dans leur action envers les jeunes en difficulté
III. Un réseau des missions locales ultramarines à renforcer
Les préconisations de la commission
N° 1 : augmenter les dotations financières des missions locales ultramarines de manière à ce que le budget moyen par jeune suivi y soit au moins égal à la moyenne nationale. Redimensionner notamment les moyens accordés aux missions locales de Guyane et de Mayotte pour qu’ils correspondent aux besoins constatés de ces territoires.
N° 2 : augmenter les effectifs des missions locales ultramarines de manière à ce que chaque conseiller gère un nombre de jeunes équivalent à ce que gère les conseillers de l’hexagone.
N° 3 : rapprocher le niveau des rémunérations des agents des missions locales de celui des agents de Pôle emploi pour éviter une concurrence déloyale entre ces deux organismes.
N° 4 : permettre aux agents des établissements France service d’organiser des permanences au sein des missions locales présentes dans les départements ultramarins.
N° 5 : pérenniser le financement du parcours de formation des jeunes de manière à éviter que des formations individuelles soient interrompues en raison du non renouvellement de crédits.
N° 6 : accompagner financièrement les missions locales ultramarines, par le biais d’un fonds à l’innovation, pour qu’elles puissent développer une offre de services accompagnant les jeunes vers l’autonomie.
N° 7 : encourager la démarche du « aller vers » en instaurant des équipes mobiles se déplaçant dans les quartiers les plus éloignés à la rencontre des jeunes marginalisés.
N° 8 : favoriser la création de parcours de réussite sur-mesure pour améliorer l’insertion durable des jeunes suivis.
N° 9 : à titre expérimental et dans les outre-mer seulement, permettre aux jeunes âgés de 26 à 30 ans de continuer à bénéficier des prestations de formation et d’insertion des organismes publics.
N° 10 : élargir le périmètre d’intervention de l’AFPA aux territoires ultramarins.
N° 11 : permettre aux missions locales de développer leur propre offre de formation afin qu’elle soit mieux adaptée aux besoins des jeunes et des employeurs locaux.
N° 12 : centrer principalement les formations des jeunes sur les besoins des employeurs locaux.
N° 13 : faciliter la mobilité intra-territoriale dans le parcours d’intégration et de formation des jeunes (hébergement, transport, permis de conduire, etc.).
N° 14 : dans les outre-mer, orienter les contrats aidés en priorité vers le secteur marchand qui offre de meilleures perspectives d’insertion durable des jeunes bénéficiaires.
N° 15 : mettre à disposition des missions locales ultramarines des ressources leur permettant d’accompagner au mieux les jeunes le souhaitant dans la création de leur propre activité.
N° 16 : adapter les critères d’évaluation de l’action des missions locales ultramarines aux réalités de terrain en ne définissant pas une sortie positive uniquement par l’obtention d’un emploi, d’une formation professionnelle qualifiante ou diplômante ou par la création d’une entreprise mais en valorisant également l’accès à l’autonomie du jeune.
N° 17 : créer dans chaque territoire ultramarin un consortium des acteurs de l’insertion comprenant les différents organismes concernés ainsi que des représentants du monde économique afin de renforcer la coordination des acteurs et l’efficacité des dispositifs d’insertion.
N° 18 : à titre expérimental et dans les outre-mer seulement, confier la formation et l’insertion des jeunes jusqu’à 25 ans aux missions locales et de 25 à 30 ans à Pôle emploi.
N° 19 : tenir compte des besoins des territoires dans la fixation des objectifs et de la volumétrie pour éviter que ne s’exerce une trop grande concurrence entre les différents opérateurs pour l’insertion des jeunes de moins de 25 ans.
N° 20 : soutenir la création d’une association régionale des missions locales dans la zone Antilles-Guyane.
N° 21 : accélérer la mise en œuvre d’une mission d’insertion jeunesse sur le territoire de Wallis-et-Futuna.
Assemblée nationale >> Rapport d'information n° 4974 du 27 janvier 2022