Les Jeux olympiques et paralympiques ne peuvent plus être réduits à un tableau de médailles. Nous en sommes tous conscients, en particulier les organisateurs : l’époque a changé. Le corps social exige désormais des Jeux à la fois sobres en dépenses, respectueux de l’environnement, exemplaires sur le plan social et bénéficiant au plus grand nombre de manière pérenne. Cette exigence de sobriété et d’exemplarité a été exprimée dès l’origine par la Ville de Paris, avec une ambition forte en termes d’héritage, matériel comme immatériel.
Ces Jeux doivent donc être utiles au pays et laisser un héritage durable : c’est là la condition de leur acceptabilité. L’argent de la Nation, nous le rappelons, est engagé dans l’événement.
- La Solideo, établissement public et commercial chargé du financement et de la livraison des ouvrages olympiques, bénéficie du concours de treize co-financeurs publics (l’État et douze collectivités territoriales), représentant près d’1,7 milliard d’euros.
- Le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP) bénéficie pour sa part de financements publics résiduels, fléchés vers les Jeux paralympiques : 80 millions d’euros en provenance de l’État, 10 millions d’euros de la Ville de Paris, 10 millions d’euros de la région Île-de-France et 10 millions d’euros de la Métropole du Grand Paris.
- Par ailleurs, la collectivité devra également supporter, outre le coût pour les finances publiques de diverses dépenses fiscales liées aux Jeux, les dépenses de sécurité indispensables à la bonne tenue de l’événement, les dépenses de transport à la charge de l’État, des collectivités territoriales et des opérateurs, ainsi que diverses dépenses des collectivités territoriales accueillant des épreuves olympiques.
- L’impact global des Jeux sera établi ultérieurement par la Cour des comptes et il n’appartient pas aux rapporteurs, à ce stade, d’en dresser une estimation.
- Enfin, dès janvier 2017, l’État s’est engagé auprès du Comité international olympique (CIO) à se porter garant d’un éventuel déficit budgétaire du COJOP.
Il paraissait donc indispensable que le Parlement participe à l’organisation des Jeux et évalue leurs retombées économiques et sociales pour les Français.
La Cour des comptes l’a rappelé dans son rapport de janvier dernier sur l’organisation des Jeux : l’héritage est une « condition majeure de l’acceptabilité des Jeux ». Ce concept d’héritage est multidimensionnel et nous avons choisi, pour la simplicité de l’exercice, d’organiser les travaux de la mission d’information en deux temps :
- l’évaluation de l’héritage matériel ou « tangible » : les aménagements urbains, les infrastructures et équipements sportifs, l’impact des Jeux sur l’offre de transports, sur la structuration et le développement de filières professionnelles telles que la sécurité privée, les retombées économiques liées à la commande publique et le tourisme ;
- l’évaluation de l’héritage immatériel : il s’agit là essentiellement du développement de la pratique sportive et de l’inclusion des personnes en situation de handicap.
-----------------
La deuxième partie des travaux commencera en mars et les rapporteurs chercheront à dresser un premier bilan des nouveaux programmes mis en place dans la perspective des Jeux afin de développer la pratique sportive. Les programmes sont nombreux et ont parfois tendance à s’enchevêtrer : « Terres de Jeux », « Génération 2024 », le dispositif « Une école, un club », la « semaine olympique », les 30 minutes d’activité physique quotidienne…
Les rapporteurs dresseront un premier bilan de ces dispositifs en rencontrant les acteurs de l’Éducation nationale, du sport scolaire, du monde sportif sur l’ensemble du territoire.
Assemblée Nationale >> Bilan d’étape
Ces Jeux doivent donc être utiles au pays et laisser un héritage durable : c’est là la condition de leur acceptabilité. L’argent de la Nation, nous le rappelons, est engagé dans l’événement.
- La Solideo, établissement public et commercial chargé du financement et de la livraison des ouvrages olympiques, bénéficie du concours de treize co-financeurs publics (l’État et douze collectivités territoriales), représentant près d’1,7 milliard d’euros.
- Le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP) bénéficie pour sa part de financements publics résiduels, fléchés vers les Jeux paralympiques : 80 millions d’euros en provenance de l’État, 10 millions d’euros de la Ville de Paris, 10 millions d’euros de la région Île-de-France et 10 millions d’euros de la Métropole du Grand Paris.
- Par ailleurs, la collectivité devra également supporter, outre le coût pour les finances publiques de diverses dépenses fiscales liées aux Jeux, les dépenses de sécurité indispensables à la bonne tenue de l’événement, les dépenses de transport à la charge de l’État, des collectivités territoriales et des opérateurs, ainsi que diverses dépenses des collectivités territoriales accueillant des épreuves olympiques.
- L’impact global des Jeux sera établi ultérieurement par la Cour des comptes et il n’appartient pas aux rapporteurs, à ce stade, d’en dresser une estimation.
- Enfin, dès janvier 2017, l’État s’est engagé auprès du Comité international olympique (CIO) à se porter garant d’un éventuel déficit budgétaire du COJOP.
Il paraissait donc indispensable que le Parlement participe à l’organisation des Jeux et évalue leurs retombées économiques et sociales pour les Français.
La Cour des comptes l’a rappelé dans son rapport de janvier dernier sur l’organisation des Jeux : l’héritage est une « condition majeure de l’acceptabilité des Jeux ». Ce concept d’héritage est multidimensionnel et nous avons choisi, pour la simplicité de l’exercice, d’organiser les travaux de la mission d’information en deux temps :
- l’évaluation de l’héritage matériel ou « tangible » : les aménagements urbains, les infrastructures et équipements sportifs, l’impact des Jeux sur l’offre de transports, sur la structuration et le développement de filières professionnelles telles que la sécurité privée, les retombées économiques liées à la commande publique et le tourisme ;
- l’évaluation de l’héritage immatériel : il s’agit là essentiellement du développement de la pratique sportive et de l’inclusion des personnes en situation de handicap.
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La deuxième partie des travaux commencera en mars et les rapporteurs chercheront à dresser un premier bilan des nouveaux programmes mis en place dans la perspective des Jeux afin de développer la pratique sportive. Les programmes sont nombreux et ont parfois tendance à s’enchevêtrer : « Terres de Jeux », « Génération 2024 », le dispositif « Une école, un club », la « semaine olympique », les 30 minutes d’activité physique quotidienne…
Les rapporteurs dresseront un premier bilan de ces dispositifs en rencontrant les acteurs de l’Éducation nationale, du sport scolaire, du monde sportif sur l’ensemble du territoire.
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