À la suite du cyclone Irma en septembre 2017, la Délégation sénatoriale aux outre-mer avait consacré deux rapports en 2018 ) et 2019 aux risques naturels majeurs dans les outre-mer et formulé 100 recommandations. Cinq ans après Irma et suite au passage de la tempête Fiona sur la Guadeloupe, elle a procédé à une évaluation de leur mise en œuvre.
Après avoir auditionné les services de l’État le 7 juillet dernier, la délégation s’est réunie le 13 octobre à l’occasion de la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe. L’examen du tableau de suivi transmis par la Direction générale des outre-mer (DGOM) fait apparaître une prise en compte effective ou en cours de plus de 80 % des recommandations des rapporteurs.
D’importantes avancées ont été soulignées dans de nombreux domaines : un plan interministériel sur les sargasses ; la généralisation des plans de prévention des risques naturels (PPRN) ; le recours élargi au Fonds "Barnier" ; l’information et la formation aux risques, en particulier dans les écoles et les administrations ; le déploiement du plan "sirènes outre-mer" et de nouveaux moyens de surveillance et d’alerte météorologiques ; ou encore la création d’un état de calamité naturelle exceptionnelle par la loi 3DS.
Le président de la commission a souhaité que les efforts soient poursuivis dans la durée pour enraciner "la culture du risque" dans ces territoires particulièrement exposés. Selon lui, il faut permettre aux collectivités de mieux s’approprier les instruments mis à place, en particulier les plans de continuité des activités, poursuivre le chantier de l’adaptation des normes de construction et garantir une offre assurantielle abordable pour tous. Les victimes doivent également bénéficier d’une organisation régionale pour la prise en charge des traumatismes psychologiques.
Sénat - Evaluation
Après avoir auditionné les services de l’État le 7 juillet dernier, la délégation s’est réunie le 13 octobre à l’occasion de la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe. L’examen du tableau de suivi transmis par la Direction générale des outre-mer (DGOM) fait apparaître une prise en compte effective ou en cours de plus de 80 % des recommandations des rapporteurs.
D’importantes avancées ont été soulignées dans de nombreux domaines : un plan interministériel sur les sargasses ; la généralisation des plans de prévention des risques naturels (PPRN) ; le recours élargi au Fonds "Barnier" ; l’information et la formation aux risques, en particulier dans les écoles et les administrations ; le déploiement du plan "sirènes outre-mer" et de nouveaux moyens de surveillance et d’alerte météorologiques ; ou encore la création d’un état de calamité naturelle exceptionnelle par la loi 3DS.
Le président de la commission a souhaité que les efforts soient poursuivis dans la durée pour enraciner "la culture du risque" dans ces territoires particulièrement exposés. Selon lui, il faut permettre aux collectivités de mieux s’approprier les instruments mis à place, en particulier les plans de continuité des activités, poursuivre le chantier de l’adaptation des normes de construction et garantir une offre assurantielle abordable pour tous. Les victimes doivent également bénéficier d’une organisation régionale pour la prise en charge des traumatismes psychologiques.
Sénat - Evaluation