Le plan vélo promis en son temps par Élisabeth Borne devrait passer à la moulinette budgétaire. Alors que l’ex-Première ministre s’était engagée sur deux milliards d’euros de financement jusqu’en 2027, pour permettre aux collectivités de favoriser le développement des infrastructures dédiées aux deux roues, le projet de loi de finances 2025 ne prévoit que 100 millions d’euros en crédits de paiement. Surtout, il ne comporte aucune autorisation d’engagement, comme l’a notamment repéré Mediapart , c’est-à-dire un plafond de dépenses échelonnées sur plusieurs années, dispositif caractéristique du déploiement d’une politique au long cours.
Cette situation inquiète les élus et les usagers, d’autant que les lauréats du nouvel appel d’offres à un projet d’aménagement cyclable auraient dû être annoncés au printemps dernier. Les 400 collectivités territoriales qui ont candidaté restent à ce stade sans réponse des autorités publiques. « Faut-il y voir une volonté du gouvernement d’éteindre progressivement le plan vélo ? », a interrogé le sénateur socialiste Olivier Jacquin à l’occasion d’une audition au Palais du Luxembourg du nouveau ministre délégué chargé des Transports, François Durovray.
« L’Etat ne se désengage pas totalement parce qu’il reste près de 300 millions d’euros dans les Contrats de plan État-Région pour développer des infrastructures », lui a répondu l’intéressé, se disant « ouvert à des discussions » sur ce sujet « mais dans un cadre budgétaire contraint qui invite à la responsabilité. »
Concernant les 100 millions d’euros conservés dans le budget général, François Durovray assure qu’ils permettront de financer pour cette année « tous les engagements de l’Etat ». L’écologiste Jacques Fernique note toutefois qu’il s’agit « du même montant que Strasbourg consacre à son propre plan vélo ». « Quand vous dites 100 millions, c’est le budget de la ville de Strasbourg, la ville de Strasbourg, les 100 millions, c’est sur sept ans, pas sur un an », a tenu à rectifier le ministre.
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Cette situation inquiète les élus et les usagers, d’autant que les lauréats du nouvel appel d’offres à un projet d’aménagement cyclable auraient dû être annoncés au printemps dernier. Les 400 collectivités territoriales qui ont candidaté restent à ce stade sans réponse des autorités publiques. « Faut-il y voir une volonté du gouvernement d’éteindre progressivement le plan vélo ? », a interrogé le sénateur socialiste Olivier Jacquin à l’occasion d’une audition au Palais du Luxembourg du nouveau ministre délégué chargé des Transports, François Durovray.
« L’Etat ne se désengage pas totalement parce qu’il reste près de 300 millions d’euros dans les Contrats de plan État-Région pour développer des infrastructures », lui a répondu l’intéressé, se disant « ouvert à des discussions » sur ce sujet « mais dans un cadre budgétaire contraint qui invite à la responsabilité. »
Concernant les 100 millions d’euros conservés dans le budget général, François Durovray assure qu’ils permettront de financer pour cette année « tous les engagements de l’Etat ». L’écologiste Jacques Fernique note toutefois qu’il s’agit « du même montant que Strasbourg consacre à son propre plan vélo ». « Quand vous dites 100 millions, c’est le budget de la ville de Strasbourg, la ville de Strasbourg, les 100 millions, c’est sur sept ans, pas sur un an », a tenu à rectifier le ministre.
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