L’Agence pointe la nécessité de ne pas relâcher les efforts de lutte contre les moustiques vecteurs de la dengue. Elle donne des indications sur les mesures permettant aux acteurs de la LAV de poursuivre leur action, tout en veillant à limiter la propagation du virus Sars-Cov2. Enfin, elle souligne le besoin de continuer à délivrer une information soutenue sur les risques épidémiques associés aux moustiques (dengue, zika, paludisme…) alors que l’attention générale se focalise sur la pandémie Covid-19.
Epidémie de dengue : une stratégie de lutte anti-vectorielle (LAV) mise à mal pendant le confinement
Pour prévenir l’épidémie de dengue, des stratégies intégrées de lutte anti-vectorielle - c'est-à-dire la lutte contre les moustiques transmettant les pathogènes et parasites à l’origine de la dengue, du chikungunya, du paludisme… - sont mises en œuvre chaque année dans les Départements et Régions Outre-Mer français (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Saint-Barthélemy, La Réunion, Mayotte...).
Ces mesures comportent plusieurs volets :
- La mobilisation sociale : porte à porte, campagnes de communication dans les médias, animations dans les marchés et réunions de quartier, sensibilisation dans les écoles, lycées et universités, etc. ;
- La lutte mécanique ou physique, qui consiste essentiellement à éliminer les lieux de pontes des moustiques (vases, gouttières, dépôts sauvages de déchets…favorisant la stagnation des eaux et l’installation de gîtes larvaires) dans l’espace public comme chez les particuliers ;
- La lutte chimique à l’aide d’insecticides et de répulsifs pour tuer ou repousser les moustiques.
ANSES - Communiqué complet - 2020-06-19
Epidémie de dengue : une stratégie de lutte anti-vectorielle (LAV) mise à mal pendant le confinement
Pour prévenir l’épidémie de dengue, des stratégies intégrées de lutte anti-vectorielle - c'est-à-dire la lutte contre les moustiques transmettant les pathogènes et parasites à l’origine de la dengue, du chikungunya, du paludisme… - sont mises en œuvre chaque année dans les Départements et Régions Outre-Mer français (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Saint-Barthélemy, La Réunion, Mayotte...).
Ces mesures comportent plusieurs volets :
- La mobilisation sociale : porte à porte, campagnes de communication dans les médias, animations dans les marchés et réunions de quartier, sensibilisation dans les écoles, lycées et universités, etc. ;
- La lutte mécanique ou physique, qui consiste essentiellement à éliminer les lieux de pontes des moustiques (vases, gouttières, dépôts sauvages de déchets…favorisant la stagnation des eaux et l’installation de gîtes larvaires) dans l’espace public comme chez les particuliers ;
- La lutte chimique à l’aide d’insecticides et de répulsifs pour tuer ou repousser les moustiques.
ANSES - Communiqué complet - 2020-06-19