Alors que le sixième rapport du GIEC1 vient en mars 2023, une fois de plus, rappeler l’urgence de réduire la progression du réchauffement climatique et l’augmentation des risques que celui-ci fait peser sur la vie économique et sociale, les résultats de la vague 14 du Baromètre permettent de répondre à deux séries questions concernant la dimension politique de la transition écologique.
La première est de mesurer l’état d’inquiétude réel de l’opinion en France en le comparant à celui que l’on trouve en Allemagne, en Italie et au Royaume-Uni. Mais elle est aussi d’évaluer le degré de crédibilité accordé aux mesures prises par les gouvernements nationaux afin de lutter contre le dérèglement climatique. Et c’est en France que l’éco-scepticisme est le plus fort.
La seconde concerne l’acceptation d’un certain nombre de limites aux libertés publiques et privées justifiées par la protection de l’environnement. En quoi ces limites sont-elles associées à des situations socio-économiques, à la confiance portée aux institutions politiques mais aussi aux représentations que l’on a de l’homme et de la nature ? Jusqu’où accepte-t-on les contraintes de la lutte contre le réchauffement climatique ? C’est encore en France que des mesures normatives pesant sur les modes de vie sont les moins acceptées. La clé de l’explication vient de la faible cohésion sociale et de la défiance portée aux acteurs sociaux.
La vague 14 du Baromètre de la confiance politique s’appuie sur un échantillon représentatif de 3 072 enquêtés en France, 1 675 en Allemagne, 1 685 en Italie et 1 659 au Royaume-Uni. L’enquête de terrain a été menée du 27 janvier au 17 février 2023 pour l’ensemble des quatre pays.
CEVIPOF >> Note de recherche
La première est de mesurer l’état d’inquiétude réel de l’opinion en France en le comparant à celui que l’on trouve en Allemagne, en Italie et au Royaume-Uni. Mais elle est aussi d’évaluer le degré de crédibilité accordé aux mesures prises par les gouvernements nationaux afin de lutter contre le dérèglement climatique. Et c’est en France que l’éco-scepticisme est le plus fort.
La seconde concerne l’acceptation d’un certain nombre de limites aux libertés publiques et privées justifiées par la protection de l’environnement. En quoi ces limites sont-elles associées à des situations socio-économiques, à la confiance portée aux institutions politiques mais aussi aux représentations que l’on a de l’homme et de la nature ? Jusqu’où accepte-t-on les contraintes de la lutte contre le réchauffement climatique ? C’est encore en France que des mesures normatives pesant sur les modes de vie sont les moins acceptées. La clé de l’explication vient de la faible cohésion sociale et de la défiance portée aux acteurs sociaux.
La vague 14 du Baromètre de la confiance politique s’appuie sur un échantillon représentatif de 3 072 enquêtés en France, 1 675 en Allemagne, 1 685 en Italie et 1 659 au Royaume-Uni. L’enquête de terrain a été menée du 27 janvier au 17 février 2023 pour l’ensemble des quatre pays.
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