Le présent rapport intéresse le recours aux technologies d’identification par les forces de police dans les espaces accessibles au public : reconnaissance faciale, vidéosurveillance intelligente, systèmes de police « prédictive ».
Un des points de convergence technologique tient dans la mobilisation de techniques dites d’IA « physiognomoniques ».
La physiognomonie promet de déduire des caractéristiques physiques d’une personne, certains traits de caractère. Cette pseudo science connaît aujourd’hui une résurgence au travers du déploiement de l’intelligence artificielle. Nous désignons comme IA physiognomoniques les systèmes développés au service de l’identification des personnes dangereuses, au départ du gabarit d’un visage (reconnaissance faciale) ou du gabarit standard d’une personne considérée comme dangereuse (reconnaissance comportementale et émotionnelle).
La présente étude dresse un état des lieux des usages de ces technologies, en analyse les risques et le régime juridique applicable, puis formule, en conclusion, des propositions visant à en combler les lacunes.
Pour renforcer la démocratie technologique, l’étude plaide en faveur d’une stricte restriction des usages et de l’adoption d’un régime de redevabilité adapté
Observatoire de l’Ethique publique >> Livre blanc
Un des points de convergence technologique tient dans la mobilisation de techniques dites d’IA « physiognomoniques ».
La physiognomonie promet de déduire des caractéristiques physiques d’une personne, certains traits de caractère. Cette pseudo science connaît aujourd’hui une résurgence au travers du déploiement de l’intelligence artificielle. Nous désignons comme IA physiognomoniques les systèmes développés au service de l’identification des personnes dangereuses, au départ du gabarit d’un visage (reconnaissance faciale) ou du gabarit standard d’une personne considérée comme dangereuse (reconnaissance comportementale et émotionnelle).
La présente étude dresse un état des lieux des usages de ces technologies, en analyse les risques et le régime juridique applicable, puis formule, en conclusion, des propositions visant à en combler les lacunes.
Pour renforcer la démocratie technologique, l’étude plaide en faveur d’une stricte restriction des usages et de l’adoption d’un régime de redevabilité adapté
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