Le rapport sur le démantèlement des barrages en 2023 marque une étape significative dans les efforts européens pour restaurer les rivières et renforcer la résilience écologique. Avec une augmentation de 50 % des suppressions par rapport à l'année précédente, l'Europe démontre son engagement croissant envers la réhabilitation des cours d'eau. Les 487 obstacles enlevés ont contribué à la reconnexion de plus de 4300 kilomètres de rivières, favorisant ainsi la biodiversité et la restauration des écosystèmes.
La France, désormais en tête, a surpassé l'Espagne, pionnière des années précédentes, dans ces efforts, suivie de près par la Suède et le Danemark. Ce changement de leadership reflète une prise de conscience et une volonté accrues de traiter les infrastructures vieillissantes qui posent des risques pour les écosystèmes et la sécurité publique. Le rapport souligne la dangerosité de certains barrages, appelés « machines à noyer » en raison de leur capacité à générer des courants sous-marins puissants, ayant déjà causé de nombreux décès.
Malgré ces avancées, la législation européenne, notamment la loi sur la restauration de la nature, stagne, ce qui pourrait ralentir le progrès de ces initiatives. Par ailleurs, le changement climatique augmente les risques de tempêtes et d'inondations, exacerbant les dangers posés par les infrastructures obsolètes.
Les actions en Europe du Sud-Est, comme en Croatie et en Roumanie, témoignent de l'expansion du mouvement de démantèlement à de nouvelles régions, promettant des améliorations significatives de la santé des écosystèmes fluviaux.
En conclusion, alors que 2024 s'annonce comme une année prometteuse pour le démantèlement des barrages, la nécessité d'une action législative robuste et d'une sensibilisation continue est impérative pour soutenir ces efforts vitaux et préserver les bénéfices pour les communautés et la nature à long terme.
Source Dam removal (En anglais)
La France, désormais en tête, a surpassé l'Espagne, pionnière des années précédentes, dans ces efforts, suivie de près par la Suède et le Danemark. Ce changement de leadership reflète une prise de conscience et une volonté accrues de traiter les infrastructures vieillissantes qui posent des risques pour les écosystèmes et la sécurité publique. Le rapport souligne la dangerosité de certains barrages, appelés « machines à noyer » en raison de leur capacité à générer des courants sous-marins puissants, ayant déjà causé de nombreux décès.
Malgré ces avancées, la législation européenne, notamment la loi sur la restauration de la nature, stagne, ce qui pourrait ralentir le progrès de ces initiatives. Par ailleurs, le changement climatique augmente les risques de tempêtes et d'inondations, exacerbant les dangers posés par les infrastructures obsolètes.
Les actions en Europe du Sud-Est, comme en Croatie et en Roumanie, témoignent de l'expansion du mouvement de démantèlement à de nouvelles régions, promettant des améliorations significatives de la santé des écosystèmes fluviaux.
En conclusion, alors que 2024 s'annonce comme une année prometteuse pour le démantèlement des barrages, la nécessité d'une action législative robuste et d'une sensibilisation continue est impérative pour soutenir ces efforts vitaux et préserver les bénéfices pour les communautés et la nature à long terme.
Source Dam removal (En anglais)
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