Si la présente note se propose d’explorer les régions, c’est pour mieux les connaître, mais aussi afin de mieux comprendre notre société, et ce qui surgit lorsqu’on réunit un corps électoral, un leadership politique, une administration, des moyens financiers et une liberté d’agir, même limitée et relative.
L’attention publique portée à ces régions s’est largement concentrée sur les anciens ministres, et ceux dont on pouvait supposer qu’ils avaient pris les rênes de certains de ces ensembles imposants en songeant à d’autres destins.
De fait, beaucoup des transformations qui font l’objet de ce travail naissent de cette dimension nouvelle donnée aux régions par de fortes personnalités politiques, dans la diversité de leurs profils et de leurs projets. Mais beaucoup leur échappent aussi, et on n’en saisirait pas la véritable signification si on les limitait à la mise en œuvre d’un dessein projeté sur un objet régional qui n’en serait qu’un réceptacle.
Pendant ces cinq ans et demi, ces régions ont pu devenir des lieux où les désirs et les projets du corps social ont rencontré un instrument d’expression et d’action, pour en faire de grands projets régionaux portés en étendard, ou des chantiers plus discrets, parfois infiltrés en contrebande dans les marges des institutions et des politiques publiques.
En un mot, les régions sont devenues des lieux politiques, où commencent à se croiser, au cœur de l’action publique, l’horizontalité de la vie sociale et la verticalité d’une administration dirigée par un élu. Avant de remettre à nouveau en question les limites et les périmètres, ne faut-il pas d’abord prendre connaissance de ces nouvelles réalités ?
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L’attention publique portée à ces régions s’est largement concentrée sur les anciens ministres, et ceux dont on pouvait supposer qu’ils avaient pris les rênes de certains de ces ensembles imposants en songeant à d’autres destins.
De fait, beaucoup des transformations qui font l’objet de ce travail naissent de cette dimension nouvelle donnée aux régions par de fortes personnalités politiques, dans la diversité de leurs profils et de leurs projets. Mais beaucoup leur échappent aussi, et on n’en saisirait pas la véritable signification si on les limitait à la mise en œuvre d’un dessein projeté sur un objet régional qui n’en serait qu’un réceptacle.
Pendant ces cinq ans et demi, ces régions ont pu devenir des lieux où les désirs et les projets du corps social ont rencontré un instrument d’expression et d’action, pour en faire de grands projets régionaux portés en étendard, ou des chantiers plus discrets, parfois infiltrés en contrebande dans les marges des institutions et des politiques publiques.
En un mot, les régions sont devenues des lieux politiques, où commencent à se croiser, au cœur de l’action publique, l’horizontalité de la vie sociale et la verticalité d’une administration dirigée par un élu. Avant de remettre à nouveau en question les limites et les périmètres, ne faut-il pas d’abord prendre connaissance de ces nouvelles réalités ?
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