Le décès du jeune Nahel, mortellement touché par le tir d’un policier lors d’un contrôle routier a été suivi par un épisode de violences urbaines d’une ampleur inédite en raison de son étendue géographique, de sa cinétique particulière et des modes opératoires rarement observés (utilisation généralisée des mortiers d’artifice contre les forces de l’ordre, pillages de magasins, dégradations et destructions de nombreux bâtiments hébergeant des services publics de proximité).
L’étude réalisée à partir de données statistiques nationales complétées par l’examen d’un échantillon représentatif de 395 dossiers judiciaires de personnes majeures condamnées par plusieurs juridictions judiciaires, a permis de dresser le portrait socio-démographique des participants aux violences urbaines.
Elle conclut que, majoritairement, les personnes interpellées par les forces de sécurité intérieure et condamnées par les tribunaux judiciaires dans le cadre de cet épisode de violences urbaines sont majoritairement des hommes de nationalité française, âgés de 25 ans, d’un niveau d’étude secondaire, professionnellement inactifs ou employés et sans antécédent judiciaire.
S’agissant des motivations, l’étude de l’échantillon réalisée par la mission démontre que la plupart des condamnés n’expriment pas de revendications idéologiques ou politiques affirmées. L’opportunisme et l’influence du groupe ressortent prioritairement des propos.
Les causes possibles de la décrue
Les professionnels du monde judiciaire interrogés ont identifié divers facteurs expliquant une décrue du phénomène insurrectionnel presqu’aussi soudaine que son embrasement. Plusieurs juridictions ont souligné le rôle des FSI et l’efficacité d’une stratégie de rétablissement de l’ordre ayant consisté à vider la rue.
La réponse judiciaire rapide, cohérente et forte autour de laquelle plusieurs chefs de juridiction n’ont pas hésité à communiquer a pu participer de cette décrue.
De manière générale, plusieurs actions des pouvoirs publics ont contribué à endiguer les exactions comme l’arrêt prématuré des transports en commun ou les contrôles d’identité systématiques en centre-ville. Par ailleurs, alors qu’a été repérée une logistique d’approvisionnement en artifices, il a été indiqué que les munitions manquent rapidement dans certains ressorts.
Certains ont pu également s’interroger plus simplement sur le rôle joué par la fatigue, la lassitude des auteurs et la perspective des départs en vacances. L’influence des familles fait, quant à elle, l’objet d’une appréciation contrastée.
A noter >> Enfin, en s’appuyant sur les retours locaux du renseignement territorial, certains interlocuteurs de la mission attribuent également la fin des troubles à l’action des organisateurs de trafics de stupéfiants, soucieux de voir reprendre leurs activités.
Ministère de la Justice / IGA >> Le rapport complet
L’étude réalisée à partir de données statistiques nationales complétées par l’examen d’un échantillon représentatif de 395 dossiers judiciaires de personnes majeures condamnées par plusieurs juridictions judiciaires, a permis de dresser le portrait socio-démographique des participants aux violences urbaines.
Elle conclut que, majoritairement, les personnes interpellées par les forces de sécurité intérieure et condamnées par les tribunaux judiciaires dans le cadre de cet épisode de violences urbaines sont majoritairement des hommes de nationalité française, âgés de 25 ans, d’un niveau d’étude secondaire, professionnellement inactifs ou employés et sans antécédent judiciaire.
S’agissant des motivations, l’étude de l’échantillon réalisée par la mission démontre que la plupart des condamnés n’expriment pas de revendications idéologiques ou politiques affirmées. L’opportunisme et l’influence du groupe ressortent prioritairement des propos.
Les causes possibles de la décrue
Les professionnels du monde judiciaire interrogés ont identifié divers facteurs expliquant une décrue du phénomène insurrectionnel presqu’aussi soudaine que son embrasement. Plusieurs juridictions ont souligné le rôle des FSI et l’efficacité d’une stratégie de rétablissement de l’ordre ayant consisté à vider la rue.
La réponse judiciaire rapide, cohérente et forte autour de laquelle plusieurs chefs de juridiction n’ont pas hésité à communiquer a pu participer de cette décrue.
De manière générale, plusieurs actions des pouvoirs publics ont contribué à endiguer les exactions comme l’arrêt prématuré des transports en commun ou les contrôles d’identité systématiques en centre-ville. Par ailleurs, alors qu’a été repérée une logistique d’approvisionnement en artifices, il a été indiqué que les munitions manquent rapidement dans certains ressorts.
Certains ont pu également s’interroger plus simplement sur le rôle joué par la fatigue, la lassitude des auteurs et la perspective des départs en vacances. L’influence des familles fait, quant à elle, l’objet d’une appréciation contrastée.
A noter >> Enfin, en s’appuyant sur les retours locaux du renseignement territorial, certains interlocuteurs de la mission attribuent également la fin des troubles à l’action des organisateurs de trafics de stupéfiants, soucieux de voir reprendre leurs activités.
Ministère de la Justice / IGA >> Le rapport complet