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Une mission du CGAAER a été chargée de réfléchir aux conditions qui permettraient de réconcilier la société française et les activités d’élevage.
A l’instar de presque tous les pays développés, la société française voit se distendre les liens entre l’homme et la nature. Les citoyens-consommateurs, majoritairement urbains ou péri-urbains, n’ont plus de racines dans le monde rural et méconnaissent désormais les réalités et pratiques agricoles, profondément modifiées, avec le soutien de la Politique agricole commune (PAC), dans le sens d’un recours sans cesse accru aux progrès scientifique et technique, à l’usage intensif du capital et à la recherche de productivité
Dans ce contexte, se développe, depuis quelques années, un mouvement de défiance à l’encontre des activités d’élevage, mouvement nourri par des inquiétudes sur le traitement réservé aux animaux de rente, l’impact de ces activités sur l’environnement et le changement climatique ainsi que la santé, animale mais aussi humaine.
Les éleveurs, quant-à-eux, tentent, sans grand succès à ce jour, de répondre à ces inquiétudes alors qu’ils sont, dans leur majorité, confrontés à des difficultés économiques et à la perte d’attractivité de leur métier insuffisamment rémunéré pour la charge de travail et surtout la faible reconnaissance des services rendus par l’élevage.
La mission tente de présenter les acteurs et les termes d’une situation, devenue controverse et dont les motivations relèvent de quatre registres principaux : socio-économie, environnement, santé et condition animale, eux-mêmes déclinés en sous-registres.
Il apparaît rapidement que l’élevage « parfait », celui qui donnerait « satisfaction » sur tous les aspects, n’existe pas. Seul le compromis et la co-construction d’une vision d’avenir permettra une réconciliation nécessaire pour un élevage français au sein de systèmes alimentaires durables.
Ministère de l’Agriculture >> Rapport complet
A l’instar de presque tous les pays développés, la société française voit se distendre les liens entre l’homme et la nature. Les citoyens-consommateurs, majoritairement urbains ou péri-urbains, n’ont plus de racines dans le monde rural et méconnaissent désormais les réalités et pratiques agricoles, profondément modifiées, avec le soutien de la Politique agricole commune (PAC), dans le sens d’un recours sans cesse accru aux progrès scientifique et technique, à l’usage intensif du capital et à la recherche de productivité
Dans ce contexte, se développe, depuis quelques années, un mouvement de défiance à l’encontre des activités d’élevage, mouvement nourri par des inquiétudes sur le traitement réservé aux animaux de rente, l’impact de ces activités sur l’environnement et le changement climatique ainsi que la santé, animale mais aussi humaine.
Les éleveurs, quant-à-eux, tentent, sans grand succès à ce jour, de répondre à ces inquiétudes alors qu’ils sont, dans leur majorité, confrontés à des difficultés économiques et à la perte d’attractivité de leur métier insuffisamment rémunéré pour la charge de travail et surtout la faible reconnaissance des services rendus par l’élevage.
La mission tente de présenter les acteurs et les termes d’une situation, devenue controverse et dont les motivations relèvent de quatre registres principaux : socio-économie, environnement, santé et condition animale, eux-mêmes déclinés en sous-registres.
Il apparaît rapidement que l’élevage « parfait », celui qui donnerait « satisfaction » sur tous les aspects, n’existe pas. Seul le compromis et la co-construction d’une vision d’avenir permettra une réconciliation nécessaire pour un élevage français au sein de systèmes alimentaires durables.
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