En juin 2011, l'UNESCO a inscrit Les Causses et les Cévennes , paysage culturel de l'agro-pastoralisme méditerranéen, sur la liste du Patrimoine mondial.
A quelles conditions, et à travers quelle gouvernance, est-il envisageable de pérenniser les pratiques agropastorales extensives qui ont façonné ce vaste territoire (600 000 ha) et lui ont valu cette reconnaissance internationale ? Telles étaient les deux questions posées à la mission CGAAER.
La mission a constaté une diminution de la surface agricole du fait de la réduction de la pression de pâturage, dans les secteurs les plus éloignés et difficiles, et de tendances fortes à l’intensification de l’élevage. L’arrivée du loup accentue ces menaces de concentration sur les terroirs les plus proches et les plus riches.
Au terme de son travail, la mission est convaincue qu’il est possible de maintenir l’agropastoralisme et les milieux ouverts en Causses et Cévennes, mais à deux conditions :
- La première porte sur le développement des activités sur le territoire du Bien : toutes les réglementations, tous les projets, toutes les aides, tous les cahiers des charges des filières, les plans d’urbanisme et opérations de communication doivent être analysés au regard de leur impact sur l’agropastoralisme et n’être retenus que s’ils permettent de maintenir les activités pastorales favorables à l’entretien des milieux.
- La seconde porte sur la gouvernance du Bien : l’Entente, structure interdépartementale chargée de la conservation de ce patrimoine naturel et culturel d’exception, doit rester une structure légère de coordination et d’animation des acteurs locaux, tous favorables à l’objectif général. La mission propose plusieurs pistes d’évolution de la gouvernance dans le sens de la subsidiarité et de la cohérence.
CGAAER - Rapport n° 15103 - 2016-06-28
A quelles conditions, et à travers quelle gouvernance, est-il envisageable de pérenniser les pratiques agropastorales extensives qui ont façonné ce vaste territoire (600 000 ha) et lui ont valu cette reconnaissance internationale ? Telles étaient les deux questions posées à la mission CGAAER.
La mission a constaté une diminution de la surface agricole du fait de la réduction de la pression de pâturage, dans les secteurs les plus éloignés et difficiles, et de tendances fortes à l’intensification de l’élevage. L’arrivée du loup accentue ces menaces de concentration sur les terroirs les plus proches et les plus riches.
Au terme de son travail, la mission est convaincue qu’il est possible de maintenir l’agropastoralisme et les milieux ouverts en Causses et Cévennes, mais à deux conditions :
- La première porte sur le développement des activités sur le territoire du Bien : toutes les réglementations, tous les projets, toutes les aides, tous les cahiers des charges des filières, les plans d’urbanisme et opérations de communication doivent être analysés au regard de leur impact sur l’agropastoralisme et n’être retenus que s’ils permettent de maintenir les activités pastorales favorables à l’entretien des milieux.
- La seconde porte sur la gouvernance du Bien : l’Entente, structure interdépartementale chargée de la conservation de ce patrimoine naturel et culturel d’exception, doit rester une structure légère de coordination et d’animation des acteurs locaux, tous favorables à l’objectif général. La mission propose plusieurs pistes d’évolution de la gouvernance dans le sens de la subsidiarité et de la cohérence.
CGAAER - Rapport n° 15103 - 2016-06-28