Le rapport, après une courte description de la problématique que posent les échouages massifs d’algues sargasses sur les côtes antillaises et de Guyane, présente donc les recommandations pour guider les acteurs locaux dans l’élaboration et la mise en oeuvre d’un plan d’action opérationnel.
L’origine du phénomène reste scientifiquement inexpliquée et un effort de recherche est nécessaire pour réduire les très incertitudes qui pèsent sur l’estimation de la fréquence et des volumes possibles des arrivées de sargasses dans les prochaines années.
Compte tenu du caractère fluctuant et non prévisible de ces échouages, il convient de mettre en oeuvre une démarche de gestion de risque : le risque "sargasses" serait ajouté aux plans de gestion de risques existants, au niveau préfectoral comme au niveau communal (notamment dans les plans communaux de sauvegarde) avec des fiches de site définissant à l’avance les mesures à prendre.
La mise en oeuvre des dispositions de ce plan (niveaux d’alerte et de crise) serait déclenchée à partir des informations recueillies par un dispositif de surveillance activé chaque année. La mission propose un mode de surveillance, les modalités de ramassage des sargasses, et examine les possibilités de leur valorisation à court et moyen terme.
Ayant essayé d’établir un scénario prévisionnel d’échouage aussi réaliste que possible à partir des connaissances actuelles, elle évalue le coût des actions de collecte et de traitement qui en résultent à 3 M€ par an en moyenne sur le long terme et esquisse un mode de financement adapté au caractère incertain et aléatoire de l’ampleur de ces phénomènes.
CGEDD/CGAAER - Rapport n° 010345-01 - 2016-09-29
Le phénomène d’échouage des sargasses - Synthèse
CGEDD/CGAAER - Synthèse - 2016-09-29
L’origine du phénomène reste scientifiquement inexpliquée et un effort de recherche est nécessaire pour réduire les très incertitudes qui pèsent sur l’estimation de la fréquence et des volumes possibles des arrivées de sargasses dans les prochaines années.
Compte tenu du caractère fluctuant et non prévisible de ces échouages, il convient de mettre en oeuvre une démarche de gestion de risque : le risque "sargasses" serait ajouté aux plans de gestion de risques existants, au niveau préfectoral comme au niveau communal (notamment dans les plans communaux de sauvegarde) avec des fiches de site définissant à l’avance les mesures à prendre.
La mise en oeuvre des dispositions de ce plan (niveaux d’alerte et de crise) serait déclenchée à partir des informations recueillies par un dispositif de surveillance activé chaque année. La mission propose un mode de surveillance, les modalités de ramassage des sargasses, et examine les possibilités de leur valorisation à court et moyen terme.
Ayant essayé d’établir un scénario prévisionnel d’échouage aussi réaliste que possible à partir des connaissances actuelles, elle évalue le coût des actions de collecte et de traitement qui en résultent à 3 M€ par an en moyenne sur le long terme et esquisse un mode de financement adapté au caractère incertain et aléatoire de l’ampleur de ces phénomènes.
CGEDD/CGAAER - Rapport n° 010345-01 - 2016-09-29
Le phénomène d’échouage des sargasses - Synthèse
CGEDD/CGAAER - Synthèse - 2016-09-29
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