Malgré sa confiance dans une stratégie d’intégration régionale des outre-mer longuement incubée et son volontarisme à la mettre en œuvre dès 2018, l’Agence française de développement (AFD) n’a pas réussi à associer pleinement ses administrations de tutelle à cette nouvelle dimension de l’appui au développement économique.
La Cour souligne que ces dernières ont tardé à tirer toutes les conséquences auxquelles ce nouveau positionnement stratégique conduisait, pour reformuler une doctrine d’emploi contenant à la fois, la convergence des outre-mer avec l’Hexagone, une diplomatie d’influence, le développement régional des économies ultramarines, la maîtrise des flux migratoires et la solidarité des territoires face aux changements climatiques dans ces mêmes géographies.
Bien qu’étant devenue un acteur majeur du financement des collectivités ultramarines et ayant renforcé son bouquet d’offre bancaire et d’appui-conseil avec le soutien de l’État, l’AFD n’a pas pu effectuer la montée en puissance recherchée. Le niveau de ses engagements n’a été maintenu, ces dernières années, que par des opérations à caractère exceptionnel.
Pour réaliser la promesse contenue dans la stratégie des Trois océans, l’AFD va devoir non seulement renforcer la mise en correspondance de sa stratégie avec celle de l’État, mais aussi calibrer finement son offre et ajuster sa démarche commerciale, ainsi que sa performance opérationnelle, compte tenu d’une conjoncture financière tendue et d’un contexte concurrentiel actif.
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Réponse du directeur général du Trésor
Réponse du directeur général de l’AFD
La Cour souligne que ces dernières ont tardé à tirer toutes les conséquences auxquelles ce nouveau positionnement stratégique conduisait, pour reformuler une doctrine d’emploi contenant à la fois, la convergence des outre-mer avec l’Hexagone, une diplomatie d’influence, le développement régional des économies ultramarines, la maîtrise des flux migratoires et la solidarité des territoires face aux changements climatiques dans ces mêmes géographies.
Bien qu’étant devenue un acteur majeur du financement des collectivités ultramarines et ayant renforcé son bouquet d’offre bancaire et d’appui-conseil avec le soutien de l’État, l’AFD n’a pas pu effectuer la montée en puissance recherchée. Le niveau de ses engagements n’a été maintenu, ces dernières années, que par des opérations à caractère exceptionnel.
Pour réaliser la promesse contenue dans la stratégie des Trois océans, l’AFD va devoir non seulement renforcer la mise en correspondance de sa stratégie avec celle de l’État, mais aussi calibrer finement son offre et ajuster sa démarche commerciale, ainsi que sa performance opérationnelle, compte tenu d’une conjoncture financière tendue et d’un contexte concurrentiel actif.
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