Il apparaît que les finances locales ont été marquées en 2022 par un retour à une croissance soutenue des dépenses des collectivités locales dans un contexte de forte inflation.
Globalement, au sein des budgets principaux, les dépenses de fonctionnement des collectivités locales progressent en 2022 de + 4,5 %, après + 2,5 % en 2021, portées par les achats et charges externes (+8,8%) et les frais de personnel (+5,1 %). Dans le même temps, les recettes de fonctionnement augmentent de + 4,7 % après une hausse déjà soutenue l’année précédente (+ 4,9 %). Si les produits de droit de mutation à titre onéreux (DMTO) n’évoluent plus aussi rapidement qu’en 2021, ils restent à un haut niveau (+ 3,1 % après + 24,5 % en 2021).
Compte tenu de ces évolutions, l’épargne brute augmente de + 5,8 % et se trouve à un niveau bien supérieur à celui atteint en 2019 (+11,5%). L’investissement hors remboursement de dette accélère (+ 6,8 % après +5,8 % en 2021), intégrant toutefois une composante prix plus élevée qu’en 2021 et en dépit de recettes d’investissement en augmentation légèrement plus modérée que l’an dernier (+ 3,9 % après + 4,1 %).
Au final, les collectivités locales dégagent une capacité de financement (différence entre les recettes totales et les dépenses totales - hors flux net de dette) moins élevée que l’an dernier (+ 1,65 Md€ après +2,54 Md€) mais en progression par rapport à 2019, année caractérisée par un solde juste équilibré. Le volume des emprunts contractés reste à un niveau élevé (16,5 Md€), en augmentation de +21,5 % par rapport à 2019.
Au-delà de ces tendances d’ensemble, la situation financière des collectivités locales demeure en 2022 marquée par des disparités entre niveau de collectivités et entre strates de communes ou de groupements de communes au sein du bloc communal.
DGCL >> BIS 176 de septembre 2023
Globalement, au sein des budgets principaux, les dépenses de fonctionnement des collectivités locales progressent en 2022 de + 4,5 %, après + 2,5 % en 2021, portées par les achats et charges externes (+8,8%) et les frais de personnel (+5,1 %). Dans le même temps, les recettes de fonctionnement augmentent de + 4,7 % après une hausse déjà soutenue l’année précédente (+ 4,9 %). Si les produits de droit de mutation à titre onéreux (DMTO) n’évoluent plus aussi rapidement qu’en 2021, ils restent à un haut niveau (+ 3,1 % après + 24,5 % en 2021).
Compte tenu de ces évolutions, l’épargne brute augmente de + 5,8 % et se trouve à un niveau bien supérieur à celui atteint en 2019 (+11,5%). L’investissement hors remboursement de dette accélère (+ 6,8 % après +5,8 % en 2021), intégrant toutefois une composante prix plus élevée qu’en 2021 et en dépit de recettes d’investissement en augmentation légèrement plus modérée que l’an dernier (+ 3,9 % après + 4,1 %).
Au final, les collectivités locales dégagent une capacité de financement (différence entre les recettes totales et les dépenses totales - hors flux net de dette) moins élevée que l’an dernier (+ 1,65 Md€ après +2,54 Md€) mais en progression par rapport à 2019, année caractérisée par un solde juste équilibré. Le volume des emprunts contractés reste à un niveau élevé (16,5 Md€), en augmentation de +21,5 % par rapport à 2019.
Au-delà de ces tendances d’ensemble, la situation financière des collectivités locales demeure en 2022 marquée par des disparités entre niveau de collectivités et entre strates de communes ou de groupements de communes au sein du bloc communal.
DGCL >> BIS 176 de septembre 2023
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