L’actualité se charge de nous rappeler que ce que nous prenons pour acquis ne l’est malheureusement pas. La stabilité aux portes de l’Europe. Un climat qui nous permet une production agricole régulière. La sécurité : contre les incendies, contre le recul du trait de côte, contre la sécheresse ou les inondations. De l’énergie pour tous à des prix abordables.
Face à ces incertitudes, nous devons plus que jamais sécuriser ce qui est important : notre alimentation, notre territoire, notre résilience.
Or en 2022, près de 20 000 hectares ont encore été vendus pour être artificialisés. C’est trop. Encore. Toujours. Et en plus de ces surfaces consommées pour le logement, les activités, les infrastructures, des surfaces significatives sont aussi retirées à l’agriculture, à la forêt, aux espaces naturels pour devenir des jardins d’agrément ou des terrains de loisirs.
La crise économique touche également l’agriculture. Directement, par le coût de l’énergie, des intrants, les difficultés d’approvisionnement. Indirectement par les contraintes que subissent les consommateurs, qui voient leur budget alimentation diminuer mais aussi par leurs choix. On mange moins de viande, on boit moins de vin. Les prairies sont retournées, les vignes arrachées. Le paysage change. S’y ajoute la crise climatique et certaines filières sont touchées de plein fouet par la sécheresse ou le gel.
Le foncier est une ressource stratégique. Il ne doit pas être la victime collatérale de cette conjoncture chaotique. Il ne doit pas être gaspillé par l’envie de disposer d’espace d’agrément. Les enjeux à long terme et l’impact sur nos territoires sont trop importants pour cela. Economisons-le, installons des agriculteurs, pour préserver notre avenir et notre souveraineté.
Au quotidien, les Safer continuent de s’appuyer sur des outils innovants (fonds de portage) et les nouvelles réglementations (ZAN, loi Sempastous) pour accompagner les filières stratégiques et préserver, au travers de nouveaux modèles d’aménagement, la diversité des territoires.
Les acquisitions de l’État et des collectivités progressent vivement en 2022, même si elles ne représentent que 2 % des acquisitions
Les personnes physiques agricoles affichent en 2022 une légère progression qui leur permet de rester les premiers acquéreurs en surface (51 %). Cette part, en diminution constante depuis plusieurs années, est stable en 2022. Réunies, les différentes formes de sociétés d’exploitation affichent une progression globale de 4,3 % en nombre et 3,4 % en surface, supérieure à la progression moyenne du marché. Dans le détail, les SCEA acquièrent la plus grande part en surface (12 100 ha, + 11,3 %), suivies des EARL (10 700 ha, + 8 %). La part de marché des sociétés de portage du foncier poursuit son augmentation régulière.
En 2022, il faut noter que les surfaces acquises par les GFA, en hausse de 5,8 %, atteignent pour la première fois les 30 000 ha. Après un premier bond en 2021, les personnes morales non agricoles poursuivent de manière soutenue leur progression en 2022. En deux ans, leurs surfaces d’achat sont passées de 19 800 ha à 32 000 ha (+ 61,3 %).
À l’inverse, les acquisitions des personnes physiques non agricoles connaissent une légère déprise, la première depuis 2010 en nombre et depuis 2013 en surface. Enfin, les acquisitions de l’État et des collectivités progressent vivement en 2022, même si elles ne représentent que 2 % des acquisitions
SAFER >> Dossier complet
Face à ces incertitudes, nous devons plus que jamais sécuriser ce qui est important : notre alimentation, notre territoire, notre résilience.
Or en 2022, près de 20 000 hectares ont encore été vendus pour être artificialisés. C’est trop. Encore. Toujours. Et en plus de ces surfaces consommées pour le logement, les activités, les infrastructures, des surfaces significatives sont aussi retirées à l’agriculture, à la forêt, aux espaces naturels pour devenir des jardins d’agrément ou des terrains de loisirs.
La crise économique touche également l’agriculture. Directement, par le coût de l’énergie, des intrants, les difficultés d’approvisionnement. Indirectement par les contraintes que subissent les consommateurs, qui voient leur budget alimentation diminuer mais aussi par leurs choix. On mange moins de viande, on boit moins de vin. Les prairies sont retournées, les vignes arrachées. Le paysage change. S’y ajoute la crise climatique et certaines filières sont touchées de plein fouet par la sécheresse ou le gel.
Le foncier est une ressource stratégique. Il ne doit pas être la victime collatérale de cette conjoncture chaotique. Il ne doit pas être gaspillé par l’envie de disposer d’espace d’agrément. Les enjeux à long terme et l’impact sur nos territoires sont trop importants pour cela. Economisons-le, installons des agriculteurs, pour préserver notre avenir et notre souveraineté.
Au quotidien, les Safer continuent de s’appuyer sur des outils innovants (fonds de portage) et les nouvelles réglementations (ZAN, loi Sempastous) pour accompagner les filières stratégiques et préserver, au travers de nouveaux modèles d’aménagement, la diversité des territoires.
Les acquisitions de l’État et des collectivités progressent vivement en 2022, même si elles ne représentent que 2 % des acquisitions
Les personnes physiques agricoles affichent en 2022 une légère progression qui leur permet de rester les premiers acquéreurs en surface (51 %). Cette part, en diminution constante depuis plusieurs années, est stable en 2022. Réunies, les différentes formes de sociétés d’exploitation affichent une progression globale de 4,3 % en nombre et 3,4 % en surface, supérieure à la progression moyenne du marché. Dans le détail, les SCEA acquièrent la plus grande part en surface (12 100 ha, + 11,3 %), suivies des EARL (10 700 ha, + 8 %). La part de marché des sociétés de portage du foncier poursuit son augmentation régulière.
En 2022, il faut noter que les surfaces acquises par les GFA, en hausse de 5,8 %, atteignent pour la première fois les 30 000 ha. Après un premier bond en 2021, les personnes morales non agricoles poursuivent de manière soutenue leur progression en 2022. En deux ans, leurs surfaces d’achat sont passées de 19 800 ha à 32 000 ha (+ 61,3 %).
À l’inverse, les acquisitions des personnes physiques non agricoles connaissent une légère déprise, la première depuis 2010 en nombre et depuis 2013 en surface. Enfin, les acquisitions de l’État et des collectivités progressent vivement en 2022, même si elles ne représentent que 2 % des acquisitions
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