Ce rapport analyse les évolutions des services publics face au danger de délitement de notre pacte social et aux exigences de la bifurcation écologique.
Les crises environnementales interrogent frontalement nos besoins et génèrent des conflits : comment répondre aux besoins de logements sans artificialiser les sols ? Comment hiérarchiser les usages de l’eau face à une ressource qui diminue ? Les politiques publiques actuelles ont été élaborées sans intégrer les limites planétaires : en l’état, elles perpétuent, donc aggravent les conflits de besoins.
Pourtant, la puissance publique a un rôle majeur à jouer car elle est la seule à même de porter une priorisation démocratique des besoins.
A cet égard, il est essentiel qu’elle réoriente les politiques publiques pour atténuer les conflits de besoins et, plus largement, propose un horizon de progrès renouvelé, collectif et soutenable, notamment par les services publics.
SYNTHESE
1- Porté par des politiques publiques ambitieuses, l’amélioration des conditions de vie pendant les Trente glorieuses a façonné ce que sont aujourd’hui les besoins de la population et proposé un horizon collectif de “progrès”.
2- Les crises environnementales génèrent des conflits de besoins qui interrogent de nombreux pans de notre modèle social. Les besoins environnementaux, jusque-là écartés du champ de pensée, sont également un besoin social : leur satisfaction conditionne l’habitabilité de la planète. L’insoutenabilité de la réponse à tous nos besoins interroge la manière d’y répondre, ainsi que leur légitimité.
3- Les outils actuels de politique publique sont inadaptés pour intégrer les limites planétaires et perpétuent, donc aggravent, les conflits de besoins. L’architecture actuelle des services publics et leur fonctionnement ont été conçus sans intégrer la transition écologique ni les conséquences des crises environnementales. Malgré des inflexions notables, on constate une forte dépendance au sentier : une part importante de la dépense publique demeure consacrée à des politiques à contresens des besoins. Cela intervient en outre dans un contexte où le rôle régulateur de la puissance publique régresse, et son efficacité recule.
4- Redonner à la puissance publique un rôle de priorisation démocratique des besoins, pour porter un horizon de progrès collectif soutenable. Outre le rôle régulateur de la puissance publique, les services publics sont un élément de réponse aux crises écologiques : construits notamment pour pallier des défaillances de marché ou permettre une gestion efficace des biens communs, ils peuvent proposer un horizon de progrès collectif et sécurisant face aux risques rencontrés.
Nos Services Publics - Communiqué
NDLR / Au jour de diffusion de ce bulletin (24/09/24) le lien vers la synthèse du rapport pointe sur le rapport 2023 et non 2024.
Les crises environnementales interrogent frontalement nos besoins et génèrent des conflits : comment répondre aux besoins de logements sans artificialiser les sols ? Comment hiérarchiser les usages de l’eau face à une ressource qui diminue ? Les politiques publiques actuelles ont été élaborées sans intégrer les limites planétaires : en l’état, elles perpétuent, donc aggravent les conflits de besoins.
Pourtant, la puissance publique a un rôle majeur à jouer car elle est la seule à même de porter une priorisation démocratique des besoins.
A cet égard, il est essentiel qu’elle réoriente les politiques publiques pour atténuer les conflits de besoins et, plus largement, propose un horizon de progrès renouvelé, collectif et soutenable, notamment par les services publics.
SYNTHESE
1- Porté par des politiques publiques ambitieuses, l’amélioration des conditions de vie pendant les Trente glorieuses a façonné ce que sont aujourd’hui les besoins de la population et proposé un horizon collectif de “progrès”.
2- Les crises environnementales génèrent des conflits de besoins qui interrogent de nombreux pans de notre modèle social. Les besoins environnementaux, jusque-là écartés du champ de pensée, sont également un besoin social : leur satisfaction conditionne l’habitabilité de la planète. L’insoutenabilité de la réponse à tous nos besoins interroge la manière d’y répondre, ainsi que leur légitimité.
3- Les outils actuels de politique publique sont inadaptés pour intégrer les limites planétaires et perpétuent, donc aggravent, les conflits de besoins. L’architecture actuelle des services publics et leur fonctionnement ont été conçus sans intégrer la transition écologique ni les conséquences des crises environnementales. Malgré des inflexions notables, on constate une forte dépendance au sentier : une part importante de la dépense publique demeure consacrée à des politiques à contresens des besoins. Cela intervient en outre dans un contexte où le rôle régulateur de la puissance publique régresse, et son efficacité recule.
4- Redonner à la puissance publique un rôle de priorisation démocratique des besoins, pour porter un horizon de progrès collectif soutenable. Outre le rôle régulateur de la puissance publique, les services publics sont un élément de réponse aux crises écologiques : construits notamment pour pallier des défaillances de marché ou permettre une gestion efficace des biens communs, ils peuvent proposer un horizon de progrès collectif et sécurisant face aux risques rencontrés.
Nos Services Publics - Communiqué
NDLR / Au jour de diffusion de ce bulletin (24/09/24) le lien vers la synthèse du rapport pointe sur le rapport 2023 et non 2024.
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