En 2020, le déficit public s’établit à 212,0 milliards d’euros, soit 9,2 % du produit intérieur brut, en hausse de 6,1 points de PIB par rapport à 2019. L’action des administrations publiques dans le contexte de la crise sanitaire conduit à une très forte croissance des dépenses publiques.
Dans le même temps, les recettes publiques pâtissent fortement de la chute de l’activité.
La détérioration du solde public provient en premier lieu de l’État et des administrations de sécurité sociale.
La dette publique atteint 115,1 % du PIB fin 2020.
Le solde des administrations publiques locales se détériore de nouveau
En 2020, les administrations publiques locales (Apul) sont en déficit de 4,2 milliards d’euros. Les collectivités locales sont à l’équilibre, après un excédent de 1,2 milliard d’euros en 2019.
Le déficit des organismes divers d’administration locale se creuse, à 4,2 milliards d’euros après un déficit de 2,3 milliards d’euros en 2019, du fait de la forte augmentation des dépenses de participation aux organismes de transport de la part d’Île-de-France Mobilités, et, dans une moindre mesure, de la progression des investissements de la Société du Grand Paris.
Les recettes (- 2,0 %) et les dépenses (- 0,9 %) locales sont en recul dans le contexte de la crise sanitaire, de la réforme de l’apprentissage et de la recentralisation du revenu de solidarité active (RSA) à La Réunion.
Les rémunérations ralentissent légèrement (+ 1,5 % après + 1,7 %). Les consommations intermédiaires sont en recul (- 2,7 % après + 2,6 % en 2019) du fait de la fermeture de services durant la crise sanitaire.
Les subventions progressent de 2,6 % (+ 8,3 % à champ constant hors réforme de l’apprentissage) en raison notamment de la hausse des subventions versées par Île-de-France Mobilités aux organismes de transport.
Les prestations sociales locales progressent de 1,1 % (+ 3,8 % à champ constant hors recentralisation du RSA à La Réunion).
L’investissement local, y compris de la Société du Grand Paris, baisse de 8,8 % (après + 15,8 %), en raison de l’effet conjoint du ralentissement attendu en année électorale communale et de la crise qui a conduit au report des élections municipales et à la suspension de nombreux chantiers durant le premier confinement.
Les prélèvements obligatoires des administrations publiques locales se contractent beaucoup moins que l’activité en 2020 (- 1,8 %) du fait de la bonne tenue des impôts directs locaux dont l’assiette est peu sensible à l’activité économique.
Le dégrèvement de la taxe d’habitation pour 80 % des foyers se poursuit, sans effet direct pour les recettes locales puisque compensé par l’État. Les concours financiers de l’État progressent en 2020 du fait du dynamisme du fonds de compensation de la TVA.
INSEE PREMIÈRE No 1859
DONNÉES
Les comptes de la Nation en 2020 - Baisse historique du PIB, mais résilience du pouvoir d’achat des ménages
Note complète
DONNÉES
Dans le même temps, les recettes publiques pâtissent fortement de la chute de l’activité.
La détérioration du solde public provient en premier lieu de l’État et des administrations de sécurité sociale.
La dette publique atteint 115,1 % du PIB fin 2020.
Le solde des administrations publiques locales se détériore de nouveau
En 2020, les administrations publiques locales (Apul) sont en déficit de 4,2 milliards d’euros. Les collectivités locales sont à l’équilibre, après un excédent de 1,2 milliard d’euros en 2019.
Le déficit des organismes divers d’administration locale se creuse, à 4,2 milliards d’euros après un déficit de 2,3 milliards d’euros en 2019, du fait de la forte augmentation des dépenses de participation aux organismes de transport de la part d’Île-de-France Mobilités, et, dans une moindre mesure, de la progression des investissements de la Société du Grand Paris.
Les recettes (- 2,0 %) et les dépenses (- 0,9 %) locales sont en recul dans le contexte de la crise sanitaire, de la réforme de l’apprentissage et de la recentralisation du revenu de solidarité active (RSA) à La Réunion.
Les rémunérations ralentissent légèrement (+ 1,5 % après + 1,7 %). Les consommations intermédiaires sont en recul (- 2,7 % après + 2,6 % en 2019) du fait de la fermeture de services durant la crise sanitaire.
Les subventions progressent de 2,6 % (+ 8,3 % à champ constant hors réforme de l’apprentissage) en raison notamment de la hausse des subventions versées par Île-de-France Mobilités aux organismes de transport.
Les prestations sociales locales progressent de 1,1 % (+ 3,8 % à champ constant hors recentralisation du RSA à La Réunion).
L’investissement local, y compris de la Société du Grand Paris, baisse de 8,8 % (après + 15,8 %), en raison de l’effet conjoint du ralentissement attendu en année électorale communale et de la crise qui a conduit au report des élections municipales et à la suspension de nombreux chantiers durant le premier confinement.
Les prélèvements obligatoires des administrations publiques locales se contractent beaucoup moins que l’activité en 2020 (- 1,8 %) du fait de la bonne tenue des impôts directs locaux dont l’assiette est peu sensible à l’activité économique.
Le dégrèvement de la taxe d’habitation pour 80 % des foyers se poursuit, sans effet direct pour les recettes locales puisque compensé par l’État. Les concours financiers de l’État progressent en 2020 du fait du dynamisme du fonds de compensation de la TVA.
INSEE PREMIÈRE No 1859
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Les comptes de la Nation en 2020 - Baisse historique du PIB, mais résilience du pouvoir d’achat des ménages
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