Originellement, la responsabilité sociale des entreprises (RSE) repose sur une démarche volontaire visant à répondre aux critiques du capitalisme. Son principe est d’assigner aux agents économiques d’autres objectifs que la seule recherche du profit.
Progressivement, elle a ancré les enjeux économiques dans la morale : en postulant que tout agent économique a une responsabilité envers la société, elle suppose l’existence d’une dette originelle. Ainsi, la RSE a donné naissance à de nouvelles obligations légales, principalement en matière de reporting extra-financier.
Ce cadre s’est d’abord appliqué aux grandes entreprises, avant d’imposer des contraintes lourdes aux plus petites entreprises. Inscrite dans la stratégie européenne du Pacte vert, la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) illustre bien cette évolution. Mais alors que l’Union européenne produit toujours plus de contraintes pour ses propres entreprises, elle continue d’ouvrir ses marchés à la concurrence internationale.
À contre-courant de cette logique, la responsabilité territoriale des entreprises (RTE) émerge progressivement.
Elle met en lumière l’impact des entreprises sur leur territoire d’implantation, encourageant des stratégies d’ancrage local durables. Dès lors, les acteurs publics jouent un rôle clé pour structurer ces écosystèmes.
Contrairement à la RSE, qui s’applique uniformément, la RTE intègre les réalités locales aux stratégies d’entreprise. La France gagnerait à mieux valoriser cet ancrage pour renforcer la compétitivité et la stabilité de ses entreprises.
Institut TERRAM - Note complète
Progressivement, elle a ancré les enjeux économiques dans la morale : en postulant que tout agent économique a une responsabilité envers la société, elle suppose l’existence d’une dette originelle. Ainsi, la RSE a donné naissance à de nouvelles obligations légales, principalement en matière de reporting extra-financier.
Ce cadre s’est d’abord appliqué aux grandes entreprises, avant d’imposer des contraintes lourdes aux plus petites entreprises. Inscrite dans la stratégie européenne du Pacte vert, la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) illustre bien cette évolution. Mais alors que l’Union européenne produit toujours plus de contraintes pour ses propres entreprises, elle continue d’ouvrir ses marchés à la concurrence internationale.
À contre-courant de cette logique, la responsabilité territoriale des entreprises (RTE) émerge progressivement.
Elle met en lumière l’impact des entreprises sur leur territoire d’implantation, encourageant des stratégies d’ancrage local durables. Dès lors, les acteurs publics jouent un rôle clé pour structurer ces écosystèmes.
Contrairement à la RSE, qui s’applique uniformément, la RTE intègre les réalités locales aux stratégies d’entreprise. La France gagnerait à mieux valoriser cet ancrage pour renforcer la compétitivité et la stabilité de ses entreprises.
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