Education - Transports scolaires

Doc - La dépense pour le parcours d'un élève ou d'un étudiant en France et dans l'OCDE en 2012

Article ID.CiTé du 06/07/2016


En 2012, le coût théorique du parcours d’un élève entre le début de sa scolarité obligatoire et la fin de ses études secondaires en France est dans la moyenne de l’OCDE. Il est inégalement réparti entre le primaire et le secondaire.


La France dépense moins que la moyenne de l’OCDE pour le parcours d’un élève dans le primaire, et plus pour un élève pendant la durée des études secondaires. La dépense pour un parcours dans l’enseignement supérieur est un peu plus élevée en France que dans la moyenne de l’OCDE.

En France, non seulement la scolarité primaire est plus courte que dans la plupart des pays (5 ans au lieu de 6) mais le coût annuel moyen d’un élève est également plus bas (7 010 $ppa) que dans la moyenne de l’OCDE (8 250 $ppa). La France dépense donc nettement moins que la moyenne de l’OCDE (- 29 %) pour le parcours d’un élève dans le primaire.

Dans le secondaire, la scolarité théorique est en France plus longue que dans la majorité des pays de l’OCDE (7 ans au lieu de 6) et la dépense annuelle par élève y est plus importante (11 050 $ppa contre 9 520 $ppa pour l’OCDE). La dépense pour le parcours théorique d’un élève dans le secondaire est donc plus élevée en France(+ 23 %) que dans la moyenne des pays de l’OCDE.

Dans l’enseignement supérieur, la durée moyenne d’études est aussi légèrement plus élevée en France que dans la moyenne de l’OCDE et la dépense pour un parcours moyen y est un peu plus importante (61 430 $ppa contre 57 460 $ppa).

En France, comme en moyenne dans l’OCDE, c’est le secteur public qui finance la plus grande partie de la dépense d’éducation. Mais la structure du financement public est différente en France par rapport à la plupart des pays : 

- l’État participe à hauteur de 70 % au financement public de l’enseignement primaire-secondaire tandis que pour la moyenne de l’OCDE, ce sont les administrations territoriales qui en sont le premier contributeur (62 %).


Ministère de l'Education Nationale - Note d'information n° 05 - Février 2016