Si la situation relativement favorable à la fin 2022 a permis aux collectivités d’aborder 2023 plus sereinement, elles demeurent confrontées aux défis de l’inflation et de la hausse des frais de personnel, et ce, alors que les recettes courantes devraient ralentir.
L’exercice se terminerait plus difficilement et les investissements, toujours dynamiques, pourraient être financés en partie par un prélèvement sur le fonds de roulement.
Les dépenses de fonctionnement des collectivités locales (226,2 milliards d’euros) progresseraient de 5,8 % en 2023 à la suite :
- de charges à caractère général (57,4 milliards d’euros : achats, contrats de prestations de services…) en augmentation de 9,4 % ;
- de frais de personnel (80,0 milliards d’euros) en hausse de 5,1 %. Différentes mesures gouvernementales de revalorisations salariales viendraient alourdir ce poste.
- Les recettes de fonctionnement (268,3 milliards d’euros) progresseraient de 3,2 % :
- elles seraient soutenues par les impôts assis sur le foncier, particulièrement dynamiques grâce à la revalorisation des valeurs locatives de 7,1 % ;
- en revanche, le produit de la TVA serait en ralentissement après une année 2022 exceptionnelle ;
- enfin, le produit des droits de mutation à titre onéreux enregistrerait une baisse très forte (autour de - 20 %) en lien avec la dégradation du marché de l’immobilier.
- L’investissement, toujours dynamique (+ 9 ,1 %), serait financé par une épargne en repli de 9 %, un nouveau recours à l’endettement et un prélèvement de près de 4 milliards d’euros sur le fonds de roulement.
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L’exercice se terminerait plus difficilement et les investissements, toujours dynamiques, pourraient être financés en partie par un prélèvement sur le fonds de roulement.
Les dépenses de fonctionnement des collectivités locales (226,2 milliards d’euros) progresseraient de 5,8 % en 2023 à la suite :
- de charges à caractère général (57,4 milliards d’euros : achats, contrats de prestations de services…) en augmentation de 9,4 % ;
- de frais de personnel (80,0 milliards d’euros) en hausse de 5,1 %. Différentes mesures gouvernementales de revalorisations salariales viendraient alourdir ce poste.
- Les recettes de fonctionnement (268,3 milliards d’euros) progresseraient de 3,2 % :
- elles seraient soutenues par les impôts assis sur le foncier, particulièrement dynamiques grâce à la revalorisation des valeurs locatives de 7,1 % ;
- en revanche, le produit de la TVA serait en ralentissement après une année 2022 exceptionnelle ;
- enfin, le produit des droits de mutation à titre onéreux enregistrerait une baisse très forte (autour de - 20 %) en lien avec la dégradation du marché de l’immobilier.
- L’investissement, toujours dynamique (+ 9 ,1 %), serait financé par une épargne en repli de 9 %, un nouveau recours à l’endettement et un prélèvement de près de 4 milliards d’euros sur le fonds de roulement.
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