Malgré les investissements considérables consentis depuis trois décennies pour améliorer la qualité des eaux françaises, la biodiversité aquatique du pays décroît légèrement depuis vingt ans. Autrement dit, si l’eau qui coule dans les fleuves est plus propre aujourd’hui grâce aux efforts des villes et des industries, les milliers de kilomètres de petits cours d’eau qui faisaient la biodiversité ordinaire de la France voient, eux, leur qualité écologique continuer de se dégrader.
Force est de constater que la France est bien loin de l’objectif fixé par la Directive Cadre sur l’Eau : atteindre un bon état écologique de ses eaux à l’horizon 2027, qui constitue déjà une seconde dérogation par rapport à l’ambition initiale fixée pour 2015…
Les données compilées témoignent d’une perte de biodiversité de 0,4% en 20 ans dans les milieux d’eau douce, en ne comptant que les oiseaux et les poissons. La perte est plus sensible pour les oiseaux associés aux milieux agricoles.
Des solutions existent.
Plusieurs sont déclinées dans ce rapport car le constat qu’il délivre sur l’état de nos rivières, loin de paralyser notre action, doit être une invitation à accélérer l’action.
Pour améliorer l’état quantitatif et qualitatif de nos cours d’eau, repenser l’usage des ressources qui nous entourent et l’ensemble de nos modes de vie est essentiel. Nous devons inventer de nouveaux modèles plus efficaces, plus équilibrés, plus durables, en commençant par hiérarchiser les usages de l’eau.
Nous sommes confrontés à la nécessité de changer notre système en profondeur, avec le défi de faire évoluer ce qui constitue vraisemblablement la plus existentielle de toutes nos relations : celle qui nous lie à la nature.
WWF - Rapport 2024
Force est de constater que la France est bien loin de l’objectif fixé par la Directive Cadre sur l’Eau : atteindre un bon état écologique de ses eaux à l’horizon 2027, qui constitue déjà une seconde dérogation par rapport à l’ambition initiale fixée pour 2015…
Les données compilées témoignent d’une perte de biodiversité de 0,4% en 20 ans dans les milieux d’eau douce, en ne comptant que les oiseaux et les poissons. La perte est plus sensible pour les oiseaux associés aux milieux agricoles.
Des solutions existent.
Plusieurs sont déclinées dans ce rapport car le constat qu’il délivre sur l’état de nos rivières, loin de paralyser notre action, doit être une invitation à accélérer l’action.
Pour améliorer l’état quantitatif et qualitatif de nos cours d’eau, repenser l’usage des ressources qui nous entourent et l’ensemble de nos modes de vie est essentiel. Nous devons inventer de nouveaux modèles plus efficaces, plus équilibrés, plus durables, en commençant par hiérarchiser les usages de l’eau.
Nous sommes confrontés à la nécessité de changer notre système en profondeur, avec le défi de faire évoluer ce qui constitue vraisemblablement la plus existentielle de toutes nos relations : celle qui nous lie à la nature.
WWF - Rapport 2024
Dans la même rubrique
-
Parl. - Comment assurer l'équilibre du régime d'indemnisation des catastrophes naturelles ? - PPL adoptée à l'unanimité en première lecture, avec modifications (suppression extension fonds Barnier)
-
Doc - De nouvelles données flore et fonge
-
Circ. - Création et organisation du collège alertes-environnement de l’inspection générale de l’environnement et du développement durable
-
JORF - Reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle - Inondations et coulées de boue du 8 au 13 novembre 2024
-
Actu - Le nouveau PNACC recommande un ensemble de mesures dans divers secteurs - La priorité donnée à une carte des vulnérabilités des infrastructures publiques