Les audits indépendants sur l’état du réseau ferroviaire ont mis en lumière son vieillissement préoccupant et le retard pris par la France pour sa modernisation.
Comme l’Autorité de régulation des transports (ART) a pu le relever dans son avis rendu en février 2022, le récent contrat de performance entre l’État et SNCF Réseau pour la période 2021‑2030 ne permet pas d’inverser cette tendance. Dans ce contexte, l’ART publie aujourd’hui une étude dans laquelle elle explore l’avenir du réseau ferroviaire en fonction de deux scénarios d’investissemen t.
Le réseau ferroviaire français se trouve à la croisée des chemins : alors que le maintien des trajectoires d’investissement actuelles conduirait inexorablement le gestionnaire d’infrastructure dans une spirale de paupérisation industrielle, un effort ambitieux consacré en priorité au renouvellement et à la modernisation du réseau existant permettrait, à l’inverse, de développer le mode ferroviaire, en cohérence avec les ambitions portées en matière de décarbonation des transports.
Un effort ambitieux en faveur du renouvellement et de la modernisation du réseau permettrait d’engager une dynamique vertueuse pour le développement du mode ferroviaire
Étude sur « Les scénarios de long terme pour le réseau ferroviaire français (2022-2042) »
Les travaux prospectifs de l’Autorité l’ont conduite à modéliser deux scénarios d’investissements dans le réseau :
- D’une part, le scénario « tendanciel », qui correspond à une trajectoire des dépenses d’investissement telle que prévue par l’actuel contrat de performance : 136 Md€2021 pour la période 2022-2042, dont un peu plus du tiers (50 Md€2021) pour le renouvellement et la modernisation ;
- d’autre part, le scénario « transition écologique », qui correspond à une augmentation significative des investissements dans le réseau ferroviaire, en ligne avec le scénario « planification écologique » élaboré par le Conseil d’orientation des infrastructures (COI) et avec la « nouvelle donne ferroviaire » annoncée par la Première ministre le 24 février 2023. Les investissements augmentent ainsi de 50 % pour atteindre 204 Md€2021 sur la période 2022-2042, dont un peu moins de la moitié (98 Md€2021) pour le renouvellement et la modernisation.
Les deux scénarios entraînent des conséquences très contrastées en termes de trafics et de coûts d’exploitation du réseau.
ART >> Note complète
Comme l’Autorité de régulation des transports (ART) a pu le relever dans son avis rendu en février 2022, le récent contrat de performance entre l’État et SNCF Réseau pour la période 2021‑2030 ne permet pas d’inverser cette tendance. Dans ce contexte, l’ART publie aujourd’hui une étude dans laquelle elle explore l’avenir du réseau ferroviaire en fonction de deux scénarios d’investissemen t.
Le réseau ferroviaire français se trouve à la croisée des chemins : alors que le maintien des trajectoires d’investissement actuelles conduirait inexorablement le gestionnaire d’infrastructure dans une spirale de paupérisation industrielle, un effort ambitieux consacré en priorité au renouvellement et à la modernisation du réseau existant permettrait, à l’inverse, de développer le mode ferroviaire, en cohérence avec les ambitions portées en matière de décarbonation des transports.
Un effort ambitieux en faveur du renouvellement et de la modernisation du réseau permettrait d’engager une dynamique vertueuse pour le développement du mode ferroviaire
Étude sur « Les scénarios de long terme pour le réseau ferroviaire français (2022-2042) »
Les travaux prospectifs de l’Autorité l’ont conduite à modéliser deux scénarios d’investissements dans le réseau :
- D’une part, le scénario « tendanciel », qui correspond à une trajectoire des dépenses d’investissement telle que prévue par l’actuel contrat de performance : 136 Md€2021 pour la période 2022-2042, dont un peu plus du tiers (50 Md€2021) pour le renouvellement et la modernisation ;
- d’autre part, le scénario « transition écologique », qui correspond à une augmentation significative des investissements dans le réseau ferroviaire, en ligne avec le scénario « planification écologique » élaboré par le Conseil d’orientation des infrastructures (COI) et avec la « nouvelle donne ferroviaire » annoncée par la Première ministre le 24 février 2023. Les investissements augmentent ainsi de 50 % pour atteindre 204 Md€2021 sur la période 2022-2042, dont un peu moins de la moitié (98 Md€2021) pour le renouvellement et la modernisation.
Les deux scénarios entraînent des conséquences très contrastées en termes de trafics et de coûts d’exploitation du réseau.
ART >>
Dans la même rubrique
-
Circ. - Simplification de l'action publique et accompagnement des projets locaux - Directive du Premier Ministre qui assouplit les conditions de recours au droit de dérogation
-
Actu - Le Grand Parc de Miribel Jonage : Vers "un territoire pour faire grandir le vivant" grâce à la mobilisation écocitoyenne de ses usagers
-
Actu - Lien entre la recherche et l’action publique - Apport de la recherche aux politiques publiques locales et nationales
-
Doc - La bifurcation écologique - Anticiper les effets du changement climatique et adapter le territoire
-
Actu - Adaptation du territoire au changement climatique : retour sur la conférence technique territoriale du 11 juin 2024