Aménagement du territoire

Doc - L’artificialisation des sols : un phénomène difficile à maîtriser

Article ID.CiTé du 30/11/2023



Chaque année, en France métropolitaine, plus de 20 000 hectares sont artificialisés soit l’équivalent de la ville de Marseille. Cette artificialisation porte atteinte aux fonctions écologiques des sols, à la biodiversité et compromet notre souveraineté alimentaire.

Pour endiguer le phénomène, la loi Climat et Résilience fixe l’objectif d’atteindre « zéro artificialisation nette » (ZAN) en 2050. Mais freiner l’artificialisation n’est pas chose aisée tant ses déterminants sont difficiles à cerner. Où artificialise-t-on ? Et pourquoi ?

Les dynamiques d’artificialisation sont très inégalement réparties sur le territoire national. Certains territoires, situés notamment autour des métropoles et sur le littoral atlantique, consomment beaucoup plus d’espaces que la plupart des zones rurales qui font l’objet d’une demande moins importante en matière de logements ou d’activités.

Pour autant, l’artificialisation n’est pas que le fait de territoires économiquement et démographiquement dynamiques. D’autres facteurs interviennent, comme le relief, la spécialisation économique, les formes urbaines historiques ou encore les choix politiques passés en matière de développement


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