Entre 1990 et 2019, la part des ménages sans emploi a crû de façon continue, passant de 10 % à 14 %, alors que celle des actifs sans emploi diminuait (-3 points) sous l’effet de la hausse de l’emploi féminin. Cette divergence témoigne d’un phénomène de polarisation, avec davantage de ménages où tous les actifs ont un emploi et inversement, où aucun actif n’en occupe.
Sur les trente dernières années, la hausse de la part des ménages sans emploi est principalement liée à la réduction du nombre de personnes d'âge actif au sein des ménages et donc aux chances que l'un d’eux soit en emploi. S’y ajoute la concentration de l’emploi sur les couples de diplômés, par ailleurs plus nombreux. Après la crise de 2008, la dégradation de l’emploi joue un rôle amplificateur.
Données - L'emploi des ménages : comment expliquer sa polarisation sur les 30 dernières années ?
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Sur les trente dernières années, la hausse de la part des ménages sans emploi est principalement liée à la réduction du nombre de personnes d'âge actif au sein des ménages et donc aux chances que l'un d’eux soit en emploi. S’y ajoute la concentration de l’emploi sur les couples de diplômés, par ailleurs plus nombreux. Après la crise de 2008, la dégradation de l’emploi joue un rôle amplificateur.
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