La gestion des déchets est centrale dans la transition écologique ; l’étude de ce secteur est donc particulièrement éclairante pour saisir les enjeux de cette transition, notamment en termes d’emploi.
Le présent article applique les techniques de la statistique exploratoire aux données sectorielles de l’Insee pour mener une analyse comparée, sur la décennie 2010, des diverses activités de gestion des déchets.
On considère plus particulièrement deux activités aux implications écologiques opposées : le traitement-élimination (mise en décharge ou incinération, modalité brune) et la récupération-recyclage (modalité verte).
En dépit d’interventions publiques favorables à la seconde activité, celle-ci présentait jusqu’en 2015 un emploi de moins bonne qualité. Cela tenait probablement aux économies d’échelle dont bénéficie le traitement-élimination. Elles lui permettaient une productivité du travail et une rémunération du capital supérieures, ces atouts encourageant l’investissement d’opérateurs privés.
Sur la décennie 2010, si les deux activités ont en commun un emploi peu dynamique, le traitement-élimination concentre sa masse salariale sur des postes d’ouvriers qualifiés et de techniciens, en lien avec un effort d’équipement visant la production d’énergie. L’analyse met donc au premier plan le rôle de l’investissement dans la qualité de l’emploi.
DARES >> Analyse complète
Le présent article applique les techniques de la statistique exploratoire aux données sectorielles de l’Insee pour mener une analyse comparée, sur la décennie 2010, des diverses activités de gestion des déchets.
On considère plus particulièrement deux activités aux implications écologiques opposées : le traitement-élimination (mise en décharge ou incinération, modalité brune) et la récupération-recyclage (modalité verte).
En dépit d’interventions publiques favorables à la seconde activité, celle-ci présentait jusqu’en 2015 un emploi de moins bonne qualité. Cela tenait probablement aux économies d’échelle dont bénéficie le traitement-élimination. Elles lui permettaient une productivité du travail et une rémunération du capital supérieures, ces atouts encourageant l’investissement d’opérateurs privés.
Sur la décennie 2010, si les deux activités ont en commun un emploi peu dynamique, le traitement-élimination concentre sa masse salariale sur des postes d’ouvriers qualifiés et de techniciens, en lien avec un effort d’équipement visant la production d’énergie. L’analyse met donc au premier plan le rôle de l’investissement dans la qualité de l’emploi.
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